il se dit et s'écrit des choses qui, 1
y à cinq ans, auraient fait traiter de
rèéveuis et de visionnaires ceux qui
les auraient dites ou écrites C'est
donc que l'on commence à compren-
dre que la valeur définitive de la
société ne se-calcule pas uniquement
en piastres.
11 y a longtemps que l'Eglise a |
jeté le cri d'alarme à l'endrait de,
l'assainissement des idées. Un politi-
cien qui aurait, il y a quelques an-
nées, parlé de se résigner à son sort
er de s armer de courage aurait pro-
bablement' provoqué une hilarité gé-
nircle et le ridicule l'aurait tué. En
cette année 19944, on a vu un homme
se lever pour précuer l'évangile de la
sol'darité humaine, en plein parle-
ment, et on l'a écouté avec atiention
et même respect.
La grande base de toute société,
c'est la famille, et c'est de la pra-
que des vertus familidles que naît
le patriotisme dont découlent néces-
sairement l'amour et le respect . du
prochain. Eh étant de bons patriotes,
pon Nip nous observous nos
devoirs en le passé, mais nous
faisons oeuvre de bons citoyens et de
bons chrétiens, car le patriotisme est
un idéal et en cultivant un idéal,
nous élaignons les soucis purement
matériels et les occasions d'envie et
de rañcune, ces deux filles de l'or-
gueil qui sont la cause de tant de
souffrances pour les peuples et les
Mes chers amis, soyons donc pa-
triotes et servons une cause qui, en
nous éloignant du terre-à-terre, nous
réformers. Il est certain et nous
l'admettons tous, que le monde a be-
soin de réformes; mais l'erreur, c'est
de croire que les gouvernants puis-
sent les faire sans que les individus
changeñt. Autant vaudrait prétendre
pouvoir orgeniser des bandits de
grand chemin en société philanthro-
pique. ‘
Accomplissons notre devoir d'état
M. Louis-Philippe Gagnon |
M. Louis-Philippe Gagnon félicite
le président et l'exécutif de la Bocté-
mieux que d'autres races À nous as-
similer les problèmes, mais à la con-
dition de travailler. I1 faut avoir le
culte de la compétence dans tous les
domaines, c'est cela seul qui nous
sauvera et nous devons tout faire
| pour l'obtenir. Comme le disait ré-
|“emment S. E. Mgr. Yelle, “les cir-
«snstances actuelles noug forcent à
ne pas être des médiocrités.”
En terminant, l'orateur insiste d'u-
ne manière spéciale sur l'importance
d'améliorer notre langue. C'est l'un
de nos plus beaux apanages et nous
ne ferons jamais trop pour én favori-
ser l'épanouissement. Pourquoi ne
Pärlerions-rus pas le français, dans
la vie courante, comme nous l'écri-
vons? Ce que nous reproche la popu-
lation anglophone, ce n'est pas tant
de mal parier l'anglais que de mal
parler notre‘ propre langue. Si le
français ne devait pas être mieux
respecté dans vingt-cinq ans qu'il
l'est aujourd'hui dans la bouche de
quelques-uns d'entre nous, ce serait
à se demander s'il vaut la peine de
s'imposer tant d'efforts et de sacri-
fices pour le conserver. Nous avons
une langue claire, élégante, la plus
belle qui soit: elle exige d'être parlée
avec netteté et précision.
R. P. Desjardins, S.3.
“Voici un substantiel résumé du dis-
cours du KR. P. Desjardins:
L'exécutif de la Saint-Jean-Bap-
tiste a suivi une tradition en invitant
comme ôraleurs conjoints de cette
assemblée un laique et un prêtre.
Notre célébration "nationale a tou-
jours revêtu le double caractère de
fête civile et de fête religieuse, parce
que pour nous, Canadiens français,
Religion et Patrie, c'est tout un. Le
prêtre canadien-français a deux aspi-
rations: voir Dieu conûu et aimé
dans la patrie, voir la patrie heureu-
se et prospère sous l'égide de son
Dieu. Le citoyen canadien-français,
lui aussi,—le vrai, l'authentique, ca-
nadien-français, porte dans son
coeur deux grands amours, l'amour
de la Patrie, l'amour de la, Religion.
Chez nous, plus on est prêtre, plus
on est patriote; et, de même, pius
on est patriote, plus on est croyant.
Mgr Bourget disait: “Le religieux
de chape jee, mais pratiquens ne patriotisme étant un bien de famille
il
2eme
AE
{
HE
H
Munro a écrit à gloire des
niers de 1n pt prêtres
et laïques.
Uho.pentes 0. sobquite rdigiouss
donne naissance à la colonie. Les rois
de FraL”e, leurs ministres, leurs fon-
dés de pouvoir au Canada,—ies -«u-
ments officiels en font foi,-—-mettent
belle gloire. Car d'autrès races ont
fourni au Nouveau-Monde de mer-
veilleux explorateurs, défritheurs,
soldats, etc. Mais notre mérite exclu-
sif, C'est que nous avons été des
planteurs de croix. Nous allons com-
mémorer le 4e centenaire de la dé-
couverte du Canada phr. Jacques
Cartier. I! prit possession du 501 en
plantant la croix du_Christ sur la
pointe de Gaspé. C'est un acte de
foi qui ut le point de départ de toute
us? série de gestes semblables ac-
compiis par nos explorateurs, nos
missionnaires.
fait remarquer: nous avons marqué
tout ce continent du symbole de no-
tre croyance. Descendants des fon-
nous gardons à nos ancètres une in-
signe gratitude. Possesseurs d'un hé-
ritage de foi, nous garderons indisso-
lublement unis l'amour de la Religion
et l'amour de la Patrie.
L'Eghse, en retour de l'honneur
que nous lui avons acquis, nous a
rendu de signalés services. Durant
surtout cette période de transition
tragique où tout un peuple catholi-
que et français passa brusquement
sous la domination d'une puissance
étrangère et, à cette époque, fanati-
quement anti-romaine, une seule for-
ce sociale nous resta au milieu de nos
ruines, l'Eglise, le clergé cathoiïique,
la paroisse catholique. C'est elle,
mieux que le traité de Paris, qui nous
a conservé notre langue, nos libertés
civiles, et nous a permis d'opposer à
toites les. machinations du protes-
ltantisme, religion du vainqueur, une
résistance que rien n'a pu fléchir.
Quand nos pères n'avaient plus de
“drapeau autour duquel se railier, ni
sé tournèrent vers l'église et le pres-
bytère du village. De là leur vint le
salut. Le ‘miracle canadien”,
étonnante survivance, nous le devons
à notre clergé patriote, à l'Eglise. |
Nous lui devons par-dessus tout :e |
maintien de cet idéal catholique et |
que entièrement voué au Culte idola- |
trique des biens de la terre, fait au-
jourd'hui de notre race le plus solide
rempart de la civilisation chrétienne |
en ce pays, et, demain peut-être, si
elle reste fidèle sa vocation, une
: Congrès général de T'Association d Education!
GRAND BANQUET' DU GENTENAIRE DE LA. ST-JEAN:BAPTIST E; ME
dateurs d'une civilisation chrétienne, |
de chefs civils pour les conduire, ils | les-Edouard Gagné. archidiacre
Jeanne Chavanne, Académie Saint-Joseph
tre
—"# 1e Chabnbre des Cobimunes les rejoint pa par 60
88%
CLASSE B— Médaille du Conseil Provencher des Chevaliers de Colomb
Adèle Dupuis, Couvent de Letellier ren
es 1,
GRADE VII
CLASSE A:-Prix provincial
<a
\ v
Ver"
Ë CLASSE B-—Prix provincial
Rosa Huberdeati, Couvent de Saint-Lazare .__:.
Agnès Vermétte, Ecole Saint-Jean-Baptiste-Nord
GRADE VI
CLASSE B—Prix proniacial
Adèle Brémaud, Couvent de Sainte-Agathe .
GRADE V
Correction non terminée. Paraîtra prochainement.
-94Y,
GRADE IV
CLASSE A—Frix provincial
Yvette Arnal, Académie Saint-Joseph
CLASSE B—Prix provincial
Alice Arnal, Couvent de RE:
e 898%
LASSE C—Piix provincial
Jean-Paul Hébert, Ecole Bourret, Aubignÿ
L'abbé Groulx l'a|°
REGINA —- Le chef. des cultiva-
teurs-travaillistes de la Saskatche-
wan, M. M. J. Coldwell, a reçu de
son médecin l'ordre de cesser tout
travail durant deux où trois semai-
nes
SASKATOON -— Une société fas-
ciste qui vient de naître dans le con-
té de Pelly, s'est donné comme mis-
sion l'expulsion de tous les juifs du
Canada, Sa constitution jui donne
le même idéal que le mouvement na-
ziste allemand.
‘“REGINA — Il est probable qu'un
député fermier-travailliste démis-
sionnera en faveur de M, J. Gold-
well, chef du parti fermier-travaillis-
te, défait aux élections. M. Cokwall
pourrait ainèi prendre la direction
parlementaire de l'opposition.
QUEBEC — M. le chanoine Char-
du
Chapitre métropolitain, à Québec, est
décédé à l'Hôtel-Dien, à l'Age de 77
notre | #ns et 8 mois.
TORONTO-—-Henry Arthur Sifton,
fils de feu Arthur Sifton, propriétai:
|re de journaux.et- homitffié politiquè;
maladie.
OTTAWA — Une session spéciale
de la légisiaturé de l'Ontario sera
convoquée peu après le 15 juillet, an-
monce le premier minisfre élu Hep-
grande f2rce d'expansion catholique | burn, si M. Bennett supprime le se-
français qui, sur un continent pres- | est mort à 43 ans après une lofiguer
dans le monde. (Seite à ln page 6) cours direct À cette date.
4
_—
2
56%
: LONDRES — Le prince de Galles
est entré dans sa quarante et uniè-
me année samedi.
‘ PARIS — La Chambre des’ dépu-
tés a adopté un projet de loi char-
seant,un comité d'enquêter sur l'im-
portation du blé étranger.
ROME — L'Institut International
l'Agriculture estime qu'à la suite de
la sécheresse, la récolte de blé en
Europe donnera 280,000,000 de mi-
ñhots de moins que l'année dernière.
—— 0 4h 4 —
Les résultats définitifs en
ï Saskatchewan
0
REGINA —Les rapports définitifs |
de l'élection annoncent les résultats
suivants:
Libéraux élus .… _… Li]
Fermiers-travaillistes 5
Conservateurs (1)
Electin remise 1
y =.
55
En 1929, Z4 conservateurs avaient
été élus et 11 progressistes accor-
dèrent leur appui à l'administration
de M: Andersôn. Les libéraux avaient
fait élire 28 députés sur un total
de . 63.
Le premier acte du gouvernement
sera de-rappeler la loi scolaire adop-
tée à la dernière session et qui dans
l'esprit de M. Anderson devait met- |
tre l'école hors de l'influence politi- |
que. Cetle loi est contraire à tous |
les principes libéraux et contraire à
la volonté de la population et lé nou-
veau premier ministre élu étudie dé-
jà les mesures à prendre pour l'em-
pêcher d'entrer en vigueur le ler-
août prochain.
cl
| LÉ LS Et Là:
CS
nr meghsemnre nettement mme emmmmenmensemmimequeene
OTTAWA — La banque du Ca-
nada 'n'émettra pas de billets bi-
lingues mais simplement des “bii-
lets Trançais et des biilets anglais.
Le wremier ministre s'est mis à che-
val- sur la constitution et, posant
nettement, brutalement, In question
de confiance, {1 a fait rejeter l'amen-
dement de M. Ernest Lapointe.
M. Bennett n'a pas manqué de
citer au long la fameuse déclaration
de Laurier, en 1907, à la Chambre
de Communes, sur une résolution de
M. Armand Lavergne qui demandéit
déjà de la motnate.et des timbres-
poste bilingües.
Le, gouvernement l'a entvres par
un vote de 69 à 42. Par le même
vote, l'amendement Lapointe a été
rejeté et le texte nifis das le bill
par M. Rhodes a été adopté.
T1 n'y a que quatre députés con-
servateurs qui n'ont pas tenu compte
de la question de confiance et qui
ont voté pour l'amendement Lapoin-
te. ‘Ce sont MM. Onésime Gagnon
(Dérchester,) J. A. Barrette (Ber-
tiier-Maskinongé,) _J. L. Duguay
{Lac Saint-Jean), et Henri Larue
(Matane.) i
. Le vice-président de la Chambre,
M. Armand Lavergne, qui est gra-
vement , malade depuis pluëleurs
mois, avait, faitun effort , as-
élstor. au débat sur cette-iiäestion.
Son intention- était de parler après
M, Bourasda, d'appuyer de son dis-
cours et de son vote l'‘amendémént
Lapointe. 11 a été forcé de se reti-
rer, péniblement, sur ses deux bé-
quilles, avant la fin de la séañce.
Neuf votent contre
Neuf conservateurs de langue
française ont voté contre l'amende-
ment Lapointe, ce sont: MM. Maurice
Dupré, solliciteur général; Sam Go-
beil (Compton), Geo Laurin (Jac-
ques-Cartier), Raymond Morand
(Essex-Sud), J. L. Baribeau (Cham-
plain), Charles Bourgeois (Trois-Ri-
vières), François Laflèche (Rich-
motid Wolfe), Charles Belec (Pon-)
tiac), -J. Eugène Tétreault (Shef-
ford.jt
Les autres ministres (@e Québec
n'ont pas voté. M, Säuvé, ministre
les Postes, était, dit-on, pairé: avec
M. P. A. Séguin, député libéral de
‘Assomption-Montcalm. Ni M. Du-
ranleau ni M. Cahan n'assistaient à
la séance.
Un seul libéral anglais, M. J. L.
Brown, (Lisgar, Man.,) a voté: con-
re l'amendement Lapointe.
Tous les autres votes libéraux ont
été pour l'amendement de même que
celui de M. Henri Bourassa.
Tous les votes conservateurs ont
été ‘contre l'amendement, de même
que tous les votes de la cécéefte.,
M. Ernest Lapointe |
L'ancien ministre de la justice
présente son amendement qui est
d'ailleurs très simple. I] s'agit de|
pp per le mot ‘‘ou'’ par le mot!
| " dans le texte du paragraphe n
Pré l'article 24 du projet de loi. M,
Lapointe voudrait que la fin de ce|
paragraphe se lise comme suit: ‘’Tou- |
tefois, les billets libellés en anglais!
et en français doivent être disponi-
| bles lorsque requis."
1] s'agit simplement de faire le
choix entre deux méthodes d'émis-
sion pour les billets. 11 a la certitu-|
de que celle qu'il préconise par son
amendement est la plus pratique et
la plus commode, Pourquoi le gou-
vernement et toute la Chambre ne|
| l'accepteraient-ils pas?
Le premier ministre
M. Bennett dit qu'il n‘ignore pas |
la campagne de presse qui s'est |
| faite eu sujet de cette question et}
| qui a fortement soulevé les senti-
|ments dans divers groupes. Lens |
là Province de Québec on a aë-
noncé comme trajtres à leur race |
ceux des députés qui n'ont pas voulu
accepter les vuds de M. Lapointe à
propos de billets Vuanes pour,,la
Banque du Canada.
M: Bennett rappelle ävec force dé-
tails le débat qui eut lieu, le 26 té-
vrier 1907, à ln Chambre des Com-
munes, à propos mage À à
de timbres-poste fi Qi
note que le NT vor actue
la Mage api M: Armand Lavergne,
ainsi ‘actuel député de Labellp.
M. prieur à faisaient aiors
partie de Ja Chambre ,et partici-
palent au débat. 11 s'agissait d'une
ution. de.M, Lavergne de
dant que le français tAt mis aur le
même pied que l'anglais,
Laurier
Sir, Wifrid_ Laurier, qui F
alorgf premier ministre,
l'amendement suivant à la }
tion: ‘‘La langue française, est pe
fait aussi bien que constitutionnetlé-
ment sur un pied d'égalité avec ae
£lais,”
Kt-dans son discours, Laurier PI
clgrait! ‘Sans doute, 11-y a dé grét-
des circonstances où le .f ;
doit être parité, 11 y a des cérém
publiques où 11 faut qu'il soit |
se CIRE un, peu lofn, je j 1
que d'affirmer qu où 5
que le français “rs s emors
toute ovcasion-et
rublic doit être re à és (
d'un côté ét éf anglais de l'ai
Je coniprends, paf efémple, que mon
honorable ami veut que tes btitété :‘
de bénque soient Veritas ul 3 en
français soit en angiäis.”
La majorité
“Rien n'est plus faux que dé” “
départir d'un droit constitutionnél;
s'écrie M. Bennett, Rien n'est plié
fatal qu'un effort pour imposer À
une majorité la volonté d'une mifiô-
rité lorsque les droits sont fixés pâr |
la loi. Depuis quand la volofité
d'une minorité doit-elle préval
sur celle de la majorité? er +
quand les minorité doivent-alles “fi- :
sister pour que l’on néglige la ©
titution et prive les majorités 4
leurs droitd? C'est là la questions
Le maintien de la loi d'
pour ceux auxquels la constitution
accorde l'égalité en vertu de
ticle 133, est une question ..de vie
ou de mort pour le gouvernemeñli.
Nous nous en tiendrons à cela ou
nous_ tomberons. Le premier F=-
uistre invite la Chambre à 1af
flexion. Il rappelle que les sta
les journaux et les débats, de”
Chambre sont publiés dans
deux langues. 11 demande de biéñ
y songer avant de réclamer que l'on
tasse fi des claires dispositioïis dé LT
loi qui ont été observées. jonc”
solxante-sept ans, |
M. Mackenzie ar 1 di
Le chef du parti Mbéral,
kenzie King répond au pare
nistre. 11 dit que contrairement à!
qu'avance M. Beñnett, M. a:
Lapointe n'a jamais demandé LL
emende la constitution, en cette -
faire des billets bilingues. Ce n'est
pas une question de’ constitutiôt
mais de méthode . d'émission
{billets pour répondre le mieux &
besoïns du pays et promouvoir
l'harmonie entre les deux groupes.
Quelle est la méthode la plus sa-
tisfaisante pour nous, de langus
anglaise, quand il s'agit ‘de, cetté
monnaie de la Banque du Canada?
Lorsque nons recevrons un qu
ment quelconque en billets, al
rons-nous mieux le recevoir €
plétement en billets français où
billets anglais; où ne serait-11 k
mieux de les recevoir ‘dans 1é#
| deux latigues à Ib fois? C'est toute
la question. Ces billets cireuletof
d'un bout à l'autre du pays, Q
|(Suite à 14 deuxième page)”
3 et
RC REDI SOIR
«Mardi et mercredi
#
4 juillet
l'a
EN
-…
RS
Ÿ
Li Javimbre 8 614 3 mois de l Apolo:
Æétique Une loterie au profit de la
.Palestre Nationale favorisant notre
.hégion à 8. E. Mgr Yelle.
Décembre, mois des questionnaires
l'un était destiné à compléter
tiotre nouveau systéme de fiches;
nt: Janvier a été le mois de l'AC.IC.
A cette occasion et grâce À la bien-
vetilante hospitalité que nous accorde
"le journal la “Liberté”, une série de
‘'einq articles a été publiée dans ses
-:colonnes. Mgr Yelle ayant bien voulu
accepter d'en écrire le premier.
, Février, selon la coutume établie
r le Comité central, est demeure
mois de l'Epargne. C'est en ce
: mois que germa l'idée de la fürma-
‘ Hon des cercles de Jeunes Jardiniers.
De concert avec l'‘‘Extension Ser-
nVce” dy département provincial d'a-
& griculture, nous comptons aujour-
d'hui une quinzaine de ceroles.
Mars était le mois de. la Bonne
‘Presse. Encore ici, par une série d'ar-
ficles dans la “Liherté”’ avec l'encau-
ragement de S. E. Mgr Yelle, nous
avons pu préparer les esprits à notre
mois de propagande en faveur du
bon journal. Deux pétitions ont été
‘lancées, l'une originaire du cercle St-
Norbert de’ Letellier, demandant un
fonctionnaire bilingue à la ferme ex-
périmentale de Morden; liautre, a-
‘dressée au premier Ministre, M. Ben-
i nett, à M. Duranieau, Ministre de
la Marine et à M. "fhom&s Maher,
: Vice-président de la Commission ra-
- diophonique, quant au français à ja
… Fâdio. Le comité a aussi réuni le con-
seil des cercles de ville pour facili-
" Ler le rouage de chacun.
#” Le mois d'avril a vu le déctanche-
ment de la campagne d'abonnements
à la “Liberté”. 14 cercles sont en-
‘trés dans le mouvement et ont réali-
‘sé jusqu'à aujourd'hui le total de 171
ræéabonneménts et 54 nouveaux abon-
,pements, soit ün montant de $449.
Enfin, le Comité est venue en aide
au Bazar du Collège.
C'est grâce À notre président ré-
gional qui, par son installation, nous
‘permettra de sortir un bulletin men-
-«#uel pour la région. Ce bulletin désor-
mais sera tonnu sous le :nom de
: l'Animateur et ses collaborateurs se-
‘ront les acéjistes.
Depuis le mois de février, 10 cer-
['eles ont été visités et le cercle de
Notre-Dame de la Miséricorde de
.F'Tle-de-Chênes a été affilié.
“Rapport annuel des cercles
de l'Union Régionale de
” : Saint-Boniface
ti D:
Bien que nous ayons adressé des
l'éreulaires à 26 cercles de la région,
°%47 nous ont fait parvenir leurs comp-
tes rendus Un cercle n'a rien en:
| woyé, cependant nous le savons en
»- pleine activité. 5 cercles n'ont donné
aucun signe de vie, tandis que trois
. Autres sont encore en formation. Dix
f MAL EN TRAIN?
Pa rai Hal
ErsE
| propagande pour la “Liberé”,
:ses réunions au Collège, il n'a pas les |
‘“teraintes de savoir les mémbres dans
SRE |
pad. épargne lé jardinage, la crise
l'étude, l'apostolat et l'au-
torité dans TA AC.IC.: on commente
les circulaires du comité régional et
les articles de, ja “léberté et l'on
discute opportunité de s marier
jeune ou vieux.
Comme action, ils ont l'entretien et
la surveillance de la salle paroissiale
et de la patinoire, l'organisation des
membres adorateurs; le service du
café aux retrafants éloignés; la dif-
fusion de la Bonne Presse, la forma-
tion de clubs de Jeunes Jardiniers
et de balle-molle, une séance au pro-
fit ‘du sanctuaire, la part prise au
banquet paroissial et 1x requête du
à la radio. :
La Vérendrye de St-Boniface
Le cercle à tenu 8 réunions régu-
lières; la moyenne d'assistance est
de 76%. J
L'étude comprend: la restauration
sociale; l'enseignement du français
au Canada avant et après la, Con-
quête, et en Acadie; les Eclaireurs
<anadiens-français; l'avènement de
Galilée; l'histoire manitobaine: l'af-
faire Scott; l'orchestre moderne avec
illustrations lumineuses et sonorés;
enfin deux débats publics: “Nos en-
fants parleront-ils français dans 295
ans?"-et ‘Radisson est-il un type à
proposer comme modèle à la jeunesse
écolière 7?" \
On s'occupe de la diffusion de la
“Liberté” et on organise des soirées
intimes. Le Cercle La Vérendrye peut
se piquer d'avoir un de ses membres
au Congrès fédéral l'an dernier.
Notre-Dame de la Miséricorde de
l'Ile-de-Chènes
Le cercle N.-D. de la Miséricorde
est nouvellement affilié; i] a tenu des
séances régulières pendant toute
l'année.
Les sujets d'études sont: le bon
journal, .les questions sociales, les
hommes mariés au sein du cercle, et
une discussion sur le mais et les
sauterellés.
Jis ont construit une salle parois-
siale sous la direction de leur dévoué
aumônier; chaque acéjiste a fourni
sa journée de travail. Aujourd'hui on
s'en sert pour les parties dé cartes
et les réunions qu cercle. On vient
en aide aux missions du nord et on}
‘prête main -forte à la paroisse. Les
propagandes de l'A.C.J.C. et de la.
“Liberté” vont eu leur essor. La for-
mation d'une bibliothèque est aujour-
d'hui un de leurs soucis.
Notre-Dame des Victoires de Laurier
Bien ‘qu'il soit le plus éloigné de
tous les cercles, il ne manque pas
de vitalité: les réunions sont régu-
lières et l'assistance se porte à 82%
de moyenne. |
Leurs points d'étude sont: le jeune
hamme moral, ouvrier et pratiquant;
la famille et la Bonne Presse; le
plaisir et la jeunesse, la fatalisme.
Enfin on commémore deux héros du
mois: Dollard et Jeanne d'Arc,
L'action consiste en du recrute-
ment, des concerts, une enquête au
sujet de la radio, des séances récréa-
tives, enfin l'achat d'un billard pour
le cercle. :
Paré de St-Norbert f
. L'A.C.J.C. est une des questions à
l'ordre du jour du cercle Paré de
St-Norbert. On parle d'apostolat et
de mauvais livres et l'on s'inspire des
conférences de Mgr Gibier.
lis ont pris une part active dans la.
ils se
sont occupés aussi de la loterie de la
Palestre Nationale. Lis ont comme
coutume de rendre. leurs derniers
hommages aux défunts de la parois-
Père Hlain de St-Boniface
& llest grai que le cercle Père Blain
n'a qu'une année d'existence, mais ne
comptert-il pas aussi des vétérans de
la cause actjiste? On a tenu 6 réu-
nions et l'on compte 13 membres. La
moyenne d'assistance est de 70%.
Les sujets à l'étude ont été: l'ac-
tion intellectuelle; la stérilisation:
l'enseignement du français au Cana-
da; entin l'histoire canadienne,
Provencher de St-Boniface
: Comme le cercle Provencher tient
une tempête de neige, ou embourbés
chemin faisant. 11 compte .28 nfem-
bres qui ne manquent aueuge réu-
J'aviculture et
Pour des raisons très spécialés, le
cercle Sacré-Coeur n'a pas pu fonc-
tionner ‘régulièrement comme il l'a
Aéjà fait; cependant il a concentré
sés efforts vers l'organisation de la
jeunesse paroissiale et l'on a obtenu
d'heureux résultats.
On fait toujours du chant pendant
le mois de Marie, et la propagande
en faveur de la “Liberté” est pour
eux une prganisation de longue däte,
aussi sont-ils forts de. leur abonne-
ment perçu: en Chine! : "°°:
St-Adolphe
Ce cercle ne comprend que 11
membres, Céla- semble peu, mais
comine le dit si sauvent son président,
“c'est uh Hercule en bonne volonté’;
témoin sa moyenne d'assistance qu
; s'élève à 97.5%.
. Une série dé causeries sur l'h:s-
toire du Cänada leur est.d'une gran-
de importance: on discute tour à tébr
l'apiculiture, Tarbori@iture et la fa-
brication du fromage à domicile. La
coopération et le chômage sont d'un
-grand intérêt, et l'on passe des com-
mentaires sur les articles de 18 “Li-
berté”.
s Ste-A ste
Ste- -Agathe réunit 18 membres; la
moyenne d'assistance est de 874%.
On fait la chronique en commun et
l'on dirige la discussion au moyen
d'un questionnaire sur la conférence
précédente, 11 en a été ainsi pour la
série de caüseries sur l'industrie lat-
tière et c'est une très heureuse idée.
Conformément aux programmes du
central et du régional, on a étudié
l'Epargne et l'A.C.J.C. dans ses cons-
titutions. Le patriotisme et le catho-
licisme au Canada, ainsi que Ja ques-
tion cécéeffiste sont aussi au pro-
gramme. |
On a formé un cercle de Jeunes
Jardiniers et entré dans le mouve-
ment du bon journal. On a envoyé
une ‘requête au sujet de la radio et
encouragé le Bazar du Collège.
St-David de St-Jean-Baptste
Le cercle St-David réunit sa ving-
laine de membres avec beaucoup de
succès, puisque la moyenne s'élève
à 96%. Serait-ce dû à son prix d'as-
siduité? |
L'agriculture, 1'industrie. laitière,
l'arboriculture sont
des sujets pleins d'actualité einsi que
l'A.C.J.C. et la CCF.
L'on a organisé trois débats, a sa-
voir: ‘“’Devrait-bn rester sur les ter-
res dans les conditions actuelles?”
“Le Suffrage féminin est-il accepta-
ble?” et la question qui a connu
tant de vogue, ‘Faut-il $e marier
jeune ou vieux ?” On s'est occupé ac-
tivement de la refrancisation locale
et dirigé uné propagande contre le
blasphème. On a signé requêtes et
protestations, contribué à l'oeuvre du
Collège. de’ Graveibourg et formé un
club de volailles. On a construit une
patinoire et organisé les joùrnées a-
gricoles. En plus, on est venu ën aide
au sanctuaire.
- St-Denys de Haywood
Nous sommes heureux de saluer
l'entrée du cercle St-Denys dans les
rangs de l'A.C.J.C. Ce cercle, après
s'être, imposé un noviciat de deux
aunées durant, nous présente 16
membres bien imbus de l'esprit acé-
jiste. La moyenne d'assistance est
environ 75%.
Les questions agricoles, ‘apicoles
-[et laitières sont d'un intérêt primor-
dial, ainsi que l'histoire du Canada
et de l'Angleterre. Trois débats pu-
blics ont été brganisés: ils méritent
que l'on en fasse mention: “Le ca-
pitalisme est-il la cause de la crise
Ces
Pas de repos avec ‘Fasthme—
L'asthme attaque ordinairemert la
nuit, alors que l'on a le plus besoin
de repos. D'où la perte de force, la
débilité nerveuse, la perte de poids et
les autres maux auquel l'on peut
s'attendre si l'on n'obtient pas de
soulagement. Heureusement le sou-
lagement .est: possible. Le: remède
pour d'ashihé du Dr Kellogg à prou-
vé ses mériles par les années de
service. Un.essai vous convaincra
certainement, : 2, ‘
; .
DA. .
pour l'AC.J.C. et la Bonne
‘menée à bonne fin.
St-Norbert de Letellier
Les 24 membres du cercle de Letel-
lier ne sont pas restés inactifs: l'as-
sistance au cercle est de 85%.
On a mis à l'examen les devoirs
d'un acéjiste et l'étude dans l'AC.
C, de même que l'Epargne Les
coopératives et la culture de la bet-
ferave à: sucre ne. sont certainement
pas sans intérêt. On a discuté sous
forme de débat l'opportunité J'avoir
des chevaux sur la ferme et l'avan-
tage qu'a la cuiture de la terre sur
les Sports. . L'histoire du Canada
complète le programme.
On # vu à l'organisation d'une
tes et aux dénnees. Le R. P. Aumô-
nir les a réunis chez Jui pour une
veilée intime. On a dirigé avec beau-
coup de succès la propagande pour
la “Liberté”.
| St-Pièrre-Jolys
Le cercle de St-Pierre comprend
un cercle d'étude et 4 sections; la
moyenne d'assistance du cercle d'é-
tude est de 83%
Ayant un agrohomi comme prési-
dent, il va sans dire que l'on parle
d'agriculture. On étudie aussi la C.
C.F. et son principal tenant: Woods-
worth. Le- système bancaire fait
l'objet d'une causerie.
La section agricole comprend plü-
sieurs cercles de jeunes jardiniers.
La section musicale prépare dès
messes en musique et contribue son
appoint à la section dramatique dans
l'organisation des séances.
Enfin la section sportive fait partie
d'une ligue inter- -paroissiale et se van-
te de gagner une coupe. Une séance |
publique et un débat complètent l'an-
née.
; Taché de Lorette
, Le cercle Taché depuis sa réorga-
nisation, /a fait preuve d'une grande
activité. Il comprend 36 membres et
la, moyerne d'assistance est de 70%
On a traité d'abord rimpdetanee
et l'avantage de l'A.C.J.C. le bolche-
visme et le communisme. On a consi-
déré la nécessité de l'union dans tou-
te organisation et compilé l'histoire
de la paroisse par des recherches in-
dividuelles. La Bonne Presse et l'E-
pargne ont été choisies en conformi-
té, aux désirs du Comité régional.
La crise a fourni un sujet propre à
la méditation.
L'on a réclamé du français au dé-
partement fédéral, organisé une jour-
née d'agriculture et plusieurs séances
avec la collaboration des avant-gar-
distes. Des parties de cartes et une
veillée de famille ont sy mettre beau-
coup d'entrain au cercle. \
Jeanne d'Arc de Notre-Dame
de Lourdes
Læe cercle Jeanhe d'Arc a tenu 15
réunions régulières et compte 39
membres bien, gctifs
Les sujets d'étude ont été l'Apolo-
gétique, la Tuberculose; le docteur
de la place a exposé ses raisons
pourquoi il était, déiste tandis que
le R. P. Curé traita des infiniments
grands et des infiniments petits. Des
conférences agricoles et apicoles
n'ont pas manqué de soutenir l'inté-
rêt. . :
On a donné dix
dramatiques; au cours de la saison
et l'on s’est occupé de la diffusion de
la. Bonne Presse. x
Je tiens à remercier les cercles
qui ont fourni la matière de cg
rapport et j'espère que l'année pro-
chaine les comptes rendüs plus
nombreux témoigneront mieux du
succès toujours grandissant de notre |.
association.
Le Secrétaire du Comité
régional.
— _—
PIERRE RADISSON
Roi des Coureurs de Bois
———————
“Histoire pittoresque du premier blanc
qui s'aventura à loucst des Grands
Laes, où il fit connaître le nom de
la France, dès le milieu du XVIIe
siècle.
——
$1.00 franco à la ‘Liberté” et dans
les librairiog françaises
L'action du cercle est tout à fait
à lé: un travail de refrancisa-
tion locale a été ébauché, et une pro-
‘conseryatrices dans
"| s'est en plus arrangé de £açon à.
niqué fe M.
représentations
UE L
JOURNAUX
D Sa oi AE
Le bDevoit, (Omer Héroux}:
: Le résultat ne saurait ma de
retentir blen au delà des frontières
de l'Ontario et de la Saskatchewan.
HN suit, on lé sait, d'autres défaites
Tordre provin-
al. Dans le cas de l'Ontario, on
que l'échec frappe en pleine figure
M. Bennett lüi-méme. A la dernière
beure au moment où, cette interveh
tion ne pouvait avoir aucun’ effet
pratique et n'avait pour résultat que
de le solidariser plus étroitement à-
vec M. Henry, on lui a demandé, à
lui qui n'est qu'accidentellement de
l'Oitario, dé faire un, appel aux élec-
teurs ontariens. C'était le jeter, et
bien inutilement, sur la route du cy-
ciène gui déjà secduait la province.
Indiscutablement, ces deux üdéfai-
tes conservatrices provinciales, qui
suivent de si près de pareilles débâ-
cles en Nouvelle-Écosse et en Colom-
bte, de même que” ‘de notablés échecs
consérvateurs dans des élections fé-
dérales locales, ne présagent rien de
bon pour les conservateurs d'Ottawa.
Ellés fouettent violemment l'ardeur
et l'optimisme de leurs adversaires; |
et l'on peut s'attendre à ce qu'ils ne
tardent point à réclamer une pro-
chaine ét rapide consultation popu-
laire. Leur/ argument est tout prêt,
on le trouve dans le premier commuü-
King aux journaux:
cette série de défaites indique que
le gouvernement a perdu là confiance
du public, qu'il ne répond plus aux
désirs ni auk ESS pbpülaires.
_ +
Sept députés canadiens
français pour l'Ontario
Le Droit (Charles Gautier):
Sept candidats canadiens-français
ont été victorieux aux élections
d'hier. Un candidat libéral de langue
français aurait-il été sur les rangs
dans Glengarry, nous compterion
aujourd'hui huit représentants à la
législature de Toronto.
Quoi qu'il en soit, le résultat obte-
nu doit nous combler de joie ct nous
sen de la confiance. C'est en effect
heureux événement de pouvoir
PJ sept députés franco-ont2-
riens dans une législature. de 90 mem-
bres, puisqu'aux élections de 1929
nous n'avions remporté que cinq siè-
ges sur un tot# de 112.
Nous avons. actuellement $ept dé-
putés, et nous aurions pu facilement
en avoir un de plus. Par conséquent,
c'est dans huit comtés que nous dis-
posons à peu près sûürement de Ja
majorité de l'électorat, Dans neuf
autres comtés de l'est et:du nord de
la .provinee, l'influence du
franco-ontarien esi appréciable:
quelques-uns,
pondérante.
T1 importe donc, plus que jamais,
de. nous serrer les coudes, de
nos positions, de présenter un front
uni aux puissances du pue, de ne
pas craindre de réclamer ec qui nots
revient, et cela dans quelque domai-
ne que ce soit.
Dès maintenant, .nous sommes as
surés d'avoir un représentant dans
le prochain cabinet, un'Ministre qui
aura un portefeuille,
vote
dans
elle sera bientôt - pré-
| Vy
ae TE que M. nn
quelque peu “diminué Hatsriasen
de la question, pendant. que le pre
mier ministre l'a ecédsrés. Au cours
‘| de ses observations, M. Bourassa dit
perce représente pas les aenti-
ments de la masse : de 13 tion,
fi n'approuve pas les billets de ban-
que actuels. portant ia photographié
de quelques citoyens respectables et
d'autres qu'il qualifie’ de. “high
le papier-monnaie
vrait porter l'effigie du roi, pas cu
roi d'Angleterre, mais dé roi du Ca-
nada.
— Qui est-il? demande un député
conservateur. ,
— Le roi George, De M. Bou-
‘rassa.
"Le député de Labelle croit que les
billets bilingues seraient un symholé
d'unité et 4é coopération entre les
deux grandes races du pays.
Fas de Canadiens
‘Un important améndement de M.
Maxime Raymond, député de Beau-
un: vole
EE
U à épousé le 26 décembre 1911,
Violet | en, de Cräik, Sask.
le er :déeembre 1917. 11 & trois en-
fants, _Ficrence, John Edwin et
James Wilfrid. IT ést membre de
celclass erooks.” M. Bourassa dit que ‘’Égtise-Unie et demeure à Régina.
du Cañüda de-}
2 te A ——
Entre deux lurrons
A Bruxelles, .un prêtre monte dans
13 tram. Il n'y a plâäce (très peu de.
place) qu'entre deux gros messieurs
auc l'abbé reconnait pour deux pueux
de marque.
— Vous voilà comme Jésus- Christ
sur la croix, Monsieur le Curé, LL
“e. d'eux en ricanant.
Et comment cela, Monsieur”.
FER N'étes-vous pas entre deux tar-
rés? dit. l’autre.
— On! Messieurs, je D'aurais pas
osé le dire. Maïs, puisque vous le
harnois, qui demandait que ce soient dites, je_vous avoterai que je suis
des_citoyens -capadiens qui occupent éncore plus gêné que -Notre-Séigneur
les fonctions üe houverneur, de sous-|cntre.ses deux Jarrons.
gouverneur et ‘de gouverneur adjoint
de la nouvelle banque, a été rejeté.
D'après le texte du bill, ces trois hau-
‘tes fonctions, les plus importantes
dans ‘la nouvelle institution, pourront
‘être occupées par des gpiets britanni-
Z ft pourquoi cela?
— Dame! moi. je ne peux pas
-rouver le bon'.….
Élle ne pouvait manger
“Je n'avais pas d'appétit et ne
ques tout simplement. Il ressort net- pouvais manger” , écrit Mmé- D. Ko-
tement #ù débat que le premier mi-
priva, de Baden,
nistre a décidé de choisir des gouver-|trois docteurs mais aucun ne sem-
ïeurs en Angleterre. A son dire,
il|blait me faire ‘du bien, Après avoir
n'y a personne àu Canada qui puisse | pris la première bouteille de Novoro
Pa, ‘Je, consultai
remplir des fonctiüns -de-ce gente|du Dr Pjerre, ma S$änté fut bien
parce qu'il n'y a personne qui s’y en-| meilleure, je puis mañger n'importe
tend en fait de banqgñe centrale. M.!|quelle nourriture à présent’. Cette
Bennett dit que tous les gérants gé-|fameuse médecine herbeuse régulari-
néraux de nos banques à charte le lui |se les fonctions de l'estomac, stimule
ont déclaré et affirmé. Aucun ne se-|la digestion et augmente l'appétit.
rait disposé à accepter pareille char-| Si vous nié pouvez l'obtenir dans vo-
ge.
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M. Mitchell Hepburn
TORONTO— M. Mitchell ‘Hepbura
est né à St-Thomas, Ontario, le 12
août 1896. fils de Williäm Frederick
Hcpburn et de Margaret Fulton, tous
deux de nrissance canadienne et d'o-
rigine irlando-écossaise, I1 fit ses
études au collège’ de St-Thomas et
à l'université LaSalle. Après trois
années à }a.banque il s'occupa d'a-
garder griculture près de St-Thomas et y
prospéra. 11 servit-comme lieutenant
dans l'infanterie canadienñe puis
dans l'aviation canadienne
U fut secrétaire de la section U.F.0
d'Est-Elgin pendant trois ans, En
1926, il se présenta comme candidat
libéral fédéral dans E Igin-ouest et
enleva lé comté au: conscrvateurt
M. Hepburn par une majorité de 178. Le comté
en 1918;
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— Les fleurs de votre coiffure
naturelles, Madame”?
Non, artificielles.
Langie fauche, mon- | libérale ontarienne du
En 1990,
1,137,
J1 épousa Mlle Eva Nurton, de
Finfall, Ontario, en 1918,
Lorsqu'il fut député en 1926, ‘4
avait alors 30 ans. A la convention
il portait sa majorité à
1920, il fut choisi ccmme chef du
parti. Il resta député fédéral tout en
somt| conduisant la lutte provinciale de-
puis 4 ans, Le 13 novembre 19383, fl
refusa l'offre de M. Henry de se pré-
- Oh! comme elles vont bien avec" senter dans le comté de Kent, à 1é-
vos cheveux!
tenir
17 décembre pes
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Montréal. et mermbre du Collège des
a rgione-dentinèe de Ja province
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358, RÜE MAIN WINNIPEG
AVOCATS ET NOTAIRES
PATENTES
TONAUGH & C0.
Vieille sfr de,confiance
: Munleipalt vrêts, testaments et
régiements. de huccessions
Si dede à
#
0
Re
+ .
rant rété de 1654.
le nom de rivière des Iroquois Mat-
sd Ses proportions: otaie ont es
de surprise.
à aitu a'œux Bis it dé mA ar dcr &er
malaise général issu de la crise. Quand les affai- |
et que le peuple est mécontent, le parti au pot- |:
e préparer à soù rôle de bonc émissaire: ainsi le
du jeu électoral. I n'y a donc pas grand mérite
une qe cette double défaile sonne le glas de l'adminiis-
ffntion fédérale actuelle. M. Bennett aura du moins la ressour-
ee de retarder quelque peu l'échéance, avec l'espoir de la ren-
dte moins douloureuse; mais il devra se résigner à s'entendre. Pr de Riciviieu: ‘“L'habitation des
dire et répéter que son gouvernement a pérde la confiance du | Trois-Rivières est piacée dans un des
püblic. | plus beaux. endroits de ce pays, où
si Si le triomphe des libéraux à été si complet, c'est que les |! température de l'air est bien mo-
, ACF. n'ont pas réussi à infuéncer le vote d'ute manière ser- dérée, lé terroir plus fertile, la pêche
‘ sible, comme l'on s'y attendait généralement. Dans, la Saskat-
hiéwan surlout, à la faveur des cénditions économiqués adver-
ce soir et qui partiront demain,
portant avec eux le témoignage
sible de leur application au
Nous avons tout lieu-- ds ÿ
que, dans l’ensernble, les oft
été gagnés par les plus aborieut.
Pourtant, si l’on tient compte
aptitudes respectives de chacun, l”
constatera que le tribmphe de
ques-uns repose sur léur marge” &#
talent, tandis que d'autres, qui s'ef
iront les mains vides, ne sont ; pds
r|sans avoir fourni üñe somme de tré:
fees remis” ce dés lièris de
taimille qui #étatent péséablement
#%s. on pouvait craindre que lé nouveau parti réunirait assez |1s France, c'est-à-dire le 3° septem- | vail considérable. Sans vouloir ré! ab LE 1Â CE
d'adhérents pour brouiller les câftes ét füire obstacle à une }bfe, K Pête Lejcune quitta Québec | baisser le mérite des uns ni consd- te pour Ié vié: Sans voulotr lé
ler les autres (que je présume asséz
fiers pour $e passer de ce genre dé
satisfaction,) je me permettrai de
rappeler unè vérité qui, ÿour n'être
pas neuve, n'a rien perdu de sa fof,
ce: les premiers auraient. tort de
voir dans leurs-suceès d’aujourd'huif
le présage d'une fortune exemptë#
de tout revers!-et les seconds, en s
résignant à occuper, dans la mélée
humaine, la place qui leur échoît
dans les-examens collégiaux, morñ-
treraient trop de m ie. Ni les
uns ni les autres ne peuvent raisori-
nablement considérer ces résultats
comme le sceau décisif de leur ave-
nir.
avec le Pére Buteux pour aller hi-
vernér à la nouvelle mission. Ils arri-
vérent aux TroisRiviérés le 8, cinq
jouts plük tard.
Voici en quels termes, le Père Le-
jeune décrit la première habitation
de la communauté aux Trois-Riviè-
res: “Notre maison, en ce premier
commencement, n'était. que quelques
‘bâches de bois jointes les unes auprès
des autres! enduites par les ouvertu-
rés d'un peu de tefre, et couvertes
d'héfbés: ñoüs avions en tout douze
pieds én quarré pour ia chapelle et
pour notre demeure, attendant qu'un
bâtiment de dry qu'on dressait
fut achevé”.
Et li vie de [a Petite colonie tri-
ftuvienné se déroule, monotone dans
It régularité des jours, sublime dans
le travail de fermentation qui occupe
les esprits et les Ames. Et c'est de ce
ferment qüe sortira la ville pacifique
et industrièuse. L'hiver s'abat sur le
petit village. Pendant les six mois
que dure ce"sommeil blanc, le travail
manuel se raleñitit, se suspend Mais
la méditation s'empare des esprits.
C'est au cours des longues soirées
pensives que s'élaborent les plans de
la grandeur future de la nation
Au cours des fêtes de cet été, une
part substantielle sera faite, parmi
les personnâges honorés, À ceux qui
révérent la grandeur présente de Ja
Mauricie, ceux door: lgs trésofs de
pensée valent À l4 vifle et à la région
des Trois-Rivières d'être aujourd’hui
l'une dés clés dt retour à la prospé-
rité de tout un peuple.
Dufant les mois dé juillet ét
d'août, des célébrations grandioses,
comprenant des pägeants et un grand
dffilé historique reproduisant, entre
Majorité de gouvernement. Rien de tel né s'est produit. Appa-
fémmenit, la province voisine, malgré les rümeurs qui ont cou-
fu, n'est pas encore mûre pour une expérience Yisant à trans-
former de fond en comble notre système actuel de propriété
@ de production. Cinq députés CCF, sûr 56, c'est peu; mais
ée premier résultat n'est Cependant pas tout à fait négligeable.
En examinant d'un peu les chiffres du scrütin, on s’aper-
goit qu'en beaucocn de cas le candidat fermier-travailiste ar-
five bon. second et bien avant son adversaire conservateur,
ti LA 1]
ménde se substitnier à
ut,ont qualité pour diriger le
d'um état de vié, les menibrés
de l'Amiesle érotent être ef mesure
périences précienses et de prémunir,
sinon d'immüniser, les jéeunes con-
aquérants ÿréts à affronter le pumul-
te du monde ‘contre certains eou-
rants d'air froid qui atteignent par-
fois le plis intrépides. D'autre part,
nos: collégiens n’ont pas de temps
Plus propice que les vacancés pour
suivre le précepte du ‘‘Connais-tof
toit-Méême'' du philosophe grec et
pour tirer leur ligne d'orientation
dans la recherche de leur vocation.
Nous les anciens, nous attendons
à ce que, par la noblesse de votre at-
titude et de votre langage, vous pro-
longiez l'influence de votre collègé
dans votre entourage. Si vous vous
appliquez à faire rayonner son es-
prit, sans vanité certes, . mais sans
réspect humain (ee dissolvant funes-
te des meflleures dispositions,) vous
convaincrez vos parents et vos amis
de l'excellence de la formation que
vous y recevêz. et vous devtendrez
ainsi nos auxiliaires les plus pré-
cieux dans Ja propagande que nous
voulons faire en faveur des études
classiques.
Le succès dans ces études dépend
assurément de l'élève et du profes-
seur, mais, poar obtenir un rende-
ment‘ maximum, il faut faire jouer
un tiers facteur: l'intérêt des pa-
rents dans les études de leurs fils,
intérêt qui exercera une action sti-
mulante sur leur ambition d'appren-
dfe et de tirer de leur cours tout le
profit possible. “Je fais grâce à
un jeune homme, déclaré Eugène
Lauttér, pour tons les théorèmes
qu'il a oubliéé, s'il a appris à bien
raisonner, Et je fais grâce à
élève d'hümänités pour tous les
“»— Nous n'avons naturellement aucune sympathie pour le
Pieinier ministre Anderson el le sort ‘qui lui échoit est atmple-
ent mérité, bien que l'annihilation complète ne soit pas une
factique recommandable en politique. En 1929, il est arrivé
“à pouvoir en agitant: l'éponvantail de la domination française
qi catholique. Ses promesses éleciorales, qui comprenaient la
disparition du crucifix et du costume religieux dans les écolés
publiques des centres catholiques, ont été réalisées à la lettre.
Qn est allé jusqu'à imposer l'anglais pour l'enseignement du
cäiéchisme qui s'était toujours fait dans la langue maternelle
des enfants.
4 - Depuis quatre années, la Saskatchewan s'esl acquis une
Mtiste réputation par les fréquents appels au fanatisme émanés
de cette province. C’est de là que partaient, récemment encore,
éæs violentes attaques contre le français à la radio qui ont eu
leur écho à travers tout le pays. Dans les milieux qui nous
Sont peu sympathiques, pn semblait vouloir attacher de l'im-
porlance à ces récriminafions du fait qu'elles répondaient à
ufe politique officielle bien définie et censée iraduüire de senti-
ment du peuple de la Saskatchewan. C'est apparemment ce
qui donnait de l'audace et un certain poids à un Turnbull et
à un Cowan, quand ils partaiert à Oftawa au nom de leurs
frères orangistes.
Et cependant, on s'et souvient, le parti PA n'avait
retuporté qu'une vicioire très relative en 1929: il comiptait à la
Chambre moins de sièges que les libéraux et ne se maintémait
que grâce à Fappui de quelques progressistes et indépendants.
C'est avee cette ombre de majorité qu'il a pu donner libre | autres, la scène de fondation du fort
cours à son seclarisme et ternir le bon renom. de Ja province.| des Trois-Rivières, se dérouleront
Anderson subit le sort réservé tôt ou tard à tous les per- | “i-
Louis Pasteur, qui ne fut pas un
premier de classe, mais qui, par
contre, est devenu J'un des ‘plus
grands bienfaiteurs de l'humanité,
écrivait un jour à ses soeurs:
‘C'est beaucoup que de vouloir; car
l'action, le travail suit toujours là
volonté, et, présdüé toujours ausst}
le travail a pour compagnon le suc-
cès. Ces trois choses, la volonté, le
travail, le succès, se partagent tou-
te l'existence humaine. La volonté
ouvre la porte aux carrières brillan-
tes’ et heureuses; le travail les frant-
chit, et une fois arrivé au terme du
voyage, le succès vient couronner
l'oeuvre.” |
L'un «des plus illustres parmi les
Pères de là Confédération, Georges-
Etienne Cartier, ne possédait aucuh
des dons merveilleux dont l'imagina-
tion populaire aime à auréoler le
|front du chef de peuple. Mais sa
A voix grêle-et son élocution laborieu-
se ne l'empéchèrent pas de dominer
son époque. Jamais il ne discutait
une question sans en avoir examiné
tous les aspects et, pendänt de nom-
breusés années, il travailla en
moyenne quüâtorie heures par jour.
Au fond, nous sommes enclins à
2 ;
sécuteurs. Le châtiment ne se sera pas fait attendre, mais son U lément d pages 4 dorer cd À! résine pren es mg dpt ja w.
court règne aura élé néfaste pour nous en Saskatchewan. C’est 2 “De 59 sans nous préoccuper suffisamment 1 mms no" es pa”il .
qu'en matière de législation scolaire, —une douloureuse expé- de la sûreté du jugement qui la|, ah tue ou hier rien? “qu'im-
rience le prouve,—une minorité né tattrape pas aisément les Le “Devoir” vient d'insugurér un |5"1de. TF0D souvent aussi, ceux quf| et Cret-mainteñént qu'il va ap-
droits qui lui ont élé une fois ravis.
ont acéompli de grandes choses nous
appäraissént comme ayant ag} éous
le coup d'impulsions incontrôlées et
comme malgré edx. Ne vous ÿ trom-
péz pas: ceux qui ont marqué les
événements humains ‘de leur griffe
ñ’y éont parvenus qu'au prix de pei-
supplément mensuel qui a pour ti-
prendre. Il a aequis le goût, la me-
Si au moins le cas -d’ Anderson,—hier ministre tout-puis- | tre: “Notre vie catholique et natio-
âure, l'ordre, la précision, 11 à dé-
sormais la capacité d'apprendre en
peu de temgs ce qu'il voudra et ce
qui lui sera nécessaire.” ,
Je ne veux pas terminer fans vous
annoncer 4 bélle devise que notre
Assoélätion s'est choisie et qui ré-
éurñé. admirabléement l'esprit de l'a-
|mtedié} “Quasi cursores, lampadss
vitae tradunt” “Comme dés cou-
réufs ls tranmettent le flambeau
de la vie’’ Hôlé enviable que nous
tächetons de remplir sans défafllan-
ée et auquef nous vous demandons
de vous associer dès aujourd'hui,
car vous êtes le tfäit d'unfon entre
fous et les générations de demain.
EEE 0er TEST
Et aujourd'hui plus que
jamaïs, l'hommé dont les serviceg
sont réclierchés est celui qui, animé
d'un gränd désséin, s'est élévé jus-
qu'au sommet de son métier, de son
art ou de sa profession.
” Les parénts s'inquiétént de l'âvé-
fr de leurs enfants ét céux-€1 dée-
matident: farfois ce qué léur vâü-
dront les étüdes classiques, qu'ils
poursuivent dans cette maison:
N'oublions pas que les possibilités
sont plus vastes que jamais. Le
droit, la médecine, la physique, la
chimie, le génie, le comimercé : ré:l
duièrent des adeptes de plus en plus obscène
compétents, Mais on exige d'eux
qu'ils se présentent s6n$ des dehors CINCINNATI--Un comité épinc
soüriants que lof définit par -le moi} PA! De ‘emwtquee “ot: énig
des Etats-Unis ont chargé d'étudier
la question du cinéma a décidé d'ap-
piquer un ‘programme d'action di-
recte et positive pour protéger le
peuple coftre le cinéma obscène. Une
vaste association catholique désignée
sous le nom de Légion dé la décemece
a'fera une campagne dans toutes les
Une campagne aux Etats-
Unis contre le cinéma
sant, aujourd’hui simple chômeur, pouvait faire réfléchir ses | nale”, et se publie sous les auspices
éntules et ses admirateurs! _— dun groupe de sociétés catholiques:
: x " Associätion Catholique des Chermi-
e
" Donatien FREMONT., nots, Association Catholique de la
ln Jeunesse (Canadienne; Association
f | résolut de hâter la conquéte du Catholique des -Voyageufs de Com-|
La; bien | Pays et, d'abord, d'établir un avant- | inesce, Chevaliers de Carillon, Fédé-
. poste au coeur même du territoire | ation des Armicales Féminines du
Trois-Rivières |" ve remment Ce pose runs | Dune ee monens Paretes des
sait à l'oeil observateur, Ii-n'y ent | Gercies d'Etudes des Oañadienriés
|pas un instant d'hésitation, Trois-Ri- francaises édération tionale
C'est dans le but d'assurer l'avenir | vières, sitüé'& la bouche du St-Mauri- Mn habits A mrereg
des Hiancs én Amèrique que le fort|ce, ce fleuve dé bronze, à la porte 14 dù ‘Dtnidie. Süciété Seint-
des Trois-Rivières fut érigé sur les | des térfitoïres du nord, à quelques Jean-Baptiste Syndicats Catholiques
éhtres de Sammel de Champlain du-| pas du lac St-Pjèrre, au centre du |, Nationaux, Union Catholique des
[pr beau système fluvial du monde. | nivateurs.
est là Champ aurait voul ,
Les Iroquois, de plus-en plus bar- | Fée Sn rad roru- C'est, de la part de ces groupe-
dis, ravageaient avec un acharnement | Béatiots fréfcaiéée. ere pr Lents cathôliques, uñé façon heureu-
|cts incontrôlables l'en avaient. d'a- | #f * Prütique de sr ares he rond
| -bosd eimpéehé. 11 réalisérait enfin een on pig
la France. Confinés d'abord dans les | : us La rédaction de ces pagès ést natu-
réellement intéressante et variée.
Félicitations à hotte confrère pour
cetté innovation.
T1 charges donc le sieur Ge Lavio-
les avaient
Gepngn nn Baque Po liette d'élever uñ fort aux -Ri-
à peu conquis une avance sur leurs
ennemis et, depuis peu, ils infestaient | “ières LA bifque qui portaiy ie fon
les régiofs du lac St-Pierre. Ils des- | %teur, 1éf“gébüites Jéan de Brébeur
cenduient dans ces parages par 1,7 Antoine Dautiel aifisi que Jean Ni
rivière Sorel qui portait, de ce fait, pr aie ant us
treé d'un point stratégique, les Zro- | La ville des Trois-Rivières possède TORONTO — A sa ferme d'Yar-
le plus ancien registre côanu au Ca- motith, M. Mitekiell Hepburn étudie
Rada li-est encore conservé aux ar- | dés mésüres pour abolir le plus tôt
éhives de l'Évéché et il a toujours | Possible un du ministère
été un objel' de vénération dé la | de 'istruction publique ‘imposant
ét .d'ané tenue physique irféproéhia-
sur ceux endnient braver lés|part des historiens câtiadiens. aux 'instituteurs ue seconde année|gué, excuse qui, dans, notre provin-|rait que-plus d'un million de non-
De Eee 'htte Ce registre, cénnu sous le nom de | d'études pédagogiques. Il étudie aus-|ce, sert souvent de couvert à nos | cathotiques participeront à ia campa-
devenait intenablé Ou se éraimpoti-| “Cütalogue des Trépassés”, résume | #i des mesures pour autoriser le plüs | échecs. gne. La campagne durera jusqu'à ce
per à Québec où abandoriner la cofe- | toute la vie religieuse de :s paroisse | t0t posible les hôtels et le, restau Le but des racgnees est de per] AMé le Cinéma soit assaini.
rie naissante Champlain avait con-| nissante. I} était rédigé par le Père | fänts à vendre la bière et le vin au! mettre à l'esprit de se reposer, mais} - Le comité, qui sé compose de Mgr
fiance en l'avenir du Canada. II coù-| Lejeune La première päge de ce Go- vèrté Le, sogel dé rémpür prompte-| on de se rouiller par une :fupture archevéque de Cincin-
naissaît les réssouices du pays I éuineht sacré à toutes les caractéris-| fent cés deux promesses électorales | complète de déux mois avec toute} fäti, &f de trois évêques, a eu une
Pféroÿalt une exploitation rationnelle | tiques d'un passage de l'Evangile. | l'a porté à renettre à samedi sa ve-| vie intéllectuelle. Je démande dond [entrevue avec des industriels du. ci-
dé ses richemees avec, ensûte, Le ré-| Grâce À ce manuscrit, 14 daissance De D PR Où LL D LEE RO RL ON DE EECRE QUE Re ee opt
dé faire profitèr letrs cadets d'ex-|
mis à l'oeuvre et ils ont réalisé ce qui, à fans. site
considéré comme -une téméraire utopie.
: hé
NS 6 &
La jodtéée débütait par une PTT sed
tée par Mgr Jubinville, avec sermôn dé circonstance ‘du Lu
Normandin, O.M.L, et musique religieuse exéeutée par | mn,
rale de St-Pierre, sous la direction de M, l'abbé Sénéeal.
commencer une iowrnée patriotique pat-tün acte de pre à
une vieille traditioh-eanadienne-françæise. Puis l'acte rt
solennel et recuéilli posé, on passa à la partie profañe du
gramme. Ce fut, immédiatement après la messe, la said À
historique.
lle était longue d’un bon mille. Elle n'éfait pas banale:
évidemment, le plañ d'ensemble émaniait d'ane petisée saine
et vigoureuse. C'était aussi une parade, bien française, en ceci
qu'elle était digne et distinguée jusque dans ses infimes, dé-
{ails. Elle symbolisait l'évolution qui s'est, p te, au cos , |
des ans, dans divérses activités de la vie manitobaine. L'ar- !:
ticlé ancien figurait à profusion et cé n’est re par nécessité
qu'on a eu recours aux chars allégoriques. Ainsi nous ‘avons
vu passer la vieille charrue tirée par des boeufs, tändis dueke : ;
batteür au fléau et le vanneur étaient montés sur une large x
estrade montée elle-même sur un camion invisible paree qu'en-
touré de décorations élaborées et de très bon goût. L'usagé de
ces articles anciens indique bien le souci, dans l'idée des
nisateurs de la parade, d'instruire les spectateuts, d'êve
la curiosité dans l'esprit des jeunes et de provoquer, au foyer,
dés conversations sur les anciens et leur manière de vivré:
c'est de la véritable éducation nationale. dont nous n'avons -ké-
las! pas trop. Et puis, dans chaque section, on avait introduit
un incident qui, lui donnant où la note religieuse ou la nôte
nationale, en faisait un symbole de l'évolution de notre vie à
nous. Ainsi, dans la section symbolisant l'évolution des moyens
de tranisport, on voyait naturellement la charrette à boeufs:
mais elle voiturait Mgr Taché, honneur qui lui fat d’ailleurs
familier. Toute une ‘section était consacrée à l’histoire
Société S{-Jean-Baptiste de St-Pierre. Dans la marre À
eulture” il y avait le vieux foyer paysan avec le poêle
et,une cuisinière active, et il y avait le char “Vive la Canadien-
né”, La même section comtes par la vieille chärrte » 2
fléau et le van; une immense “Combine” la terminait, $ ot :
le propriétaire lui-même, un Canadien français. de st e
qui la conduisait: ceci pour l'information du eolonel
Les chars allégoriques étaient des magses imposantes, Pas
de luxe, mais du goût et du bon. Il ÿ a d’habiles #rtis
St-Pierre: on le constatait à la variété, à la sobre profl
et au substantiel des décorations qui ornaïient ces chars |
rendaient, par ler beauté, dignes de figurer dans des ee
plus élaborées et plus riches. \
“Comme c’est beau!” entendait-on dire partout. bi,
c'était beau, Une impression profonde de ce spectacle s'est gra-
vée dans les esprits et les coeurs, et une foule immensé, qu'on
a évaluée à 5,000 personnes, a suivi x patade jusqu'au parc AR
d’amusement où la fête s'est continuée,
Ps
+ + © eL 4
Une grand'messe, particulièrement PARENT, célébrée un
jour de semaine qui n’est pas celui d'üne fête d'obligation, in-
dique assez la ferveur dont l'Eglise honore notre fête nationale;
en sortant du temple, les âmes, par la reconnaissance,
ouvertes à la bonté. Le prédicateur avait fait une pressante
exhortation sur les charmes et les avantages, de la vie rurale,
il avait dit: “Restez sur la terre, c’est le meilleur moyen d'être
heureux.” La parade vint répéter aux yeux les paroles du
dicateur qui résonnaient encore dans les oreilles, Par le
traste qui s’imposait entre les difficultés de la vie d’autrefoi à
et les facilités de la vie d'aujourd'hui, on s’est dit: “Oui, nous
sommes heureuŸ et nous. voulons prolofñiger le ‘bonheur que
l'on éprouve actuellement afin de bien nous convaincre, et pour
toujours, des vérités que nous venons d’entendre et que nous
voyons de nos yeux en ce moment.” Et puis, au fil du pe
édifiant, d'autres pensées ont surgi et on s'est dit:
courage ont dû avoir les anciens! Nos ancêtres furent. sables
de constance et de résignation chrétiennes, Us furent gra
Ft comme, suivant le langage du vénérable évèque de T et À
Rivières, “la piété patriotique est une vertu et un ge
du quatrième commandement de Dieu”, un sentiment de soli-
darité fraternelle entre les vivants et da piété ‘filiale pour les
morts s'est soudain éveillé dans ces âmes ‘ frémissantés 4
grandes impressions de la matinée et c’est toutes
qu'elles voulurent terminer la journée dans une di +
de famille, ‘
Monsieur.) Cité da St-Pierre. tard dans:-le-vuirèé.
rant une Série de discours, nous demandait la permission
faire l'éloge de.ses paroissiens. Elle lui fut accordée avec
depuis h po | De
d'horames ps US si | Alertes om et si intell
dit; Henri ACI
us ne CE
+
Ë
ire
- Voile}, Aüice, de Saint- Boni-
ace; ét Hermine (Mme Rosaire Du-
ie tirage de la rafle des Eclai-
‘reurs canadiens-français de Saint-
hiface, aura lieu le 4 juillet 1934 à
1B hi, 15 dû soir, dans le sous-sol de
Frovencher, .
Mes prix seront distribués comme
Suit: L ‘
ler prix, valeur, 525.00; 2ème
prit. valeur $1000; ème prix, valeur
%5.00, et 10! prix valeur de 5100.
"Le püblie est cofdidlement invité à
Aéoister ‘au ‘tiragé.
s
Cercle Ouvrier Saint-Joseph
o' dif 19 Juin 1954
LS Président présidé cette as-
éémblée A laquelle assistaient près de
200 membres et amis.
. Cinq” nouveaux meñnbrès
Hoclamiés à cette hssembléé.
Uné motion de sympathie fut of-
te à M. Al Voyer, qui vient d'être
8 par le deuil.
éle, secrétaire fait rapport qu'une
(Potrée intime fut donnée aux acteurs
et actrices qui nous ont rendu service
t l'ânnée dernière, Les dépen-
furent
4
de celle-ci se chiffrent à 512.04. |
M. le Président rappelle le concours
? des jardins et parterres que notre
Cercle a organisé pour 3es membres
et démande que ceux qui désirent ÿ
« ‘‘ participer donnent leurs noms” im-
médiatèment au secrétaire, : Après
Hipscription de ceux-ci, le secrétaire
lit la liste qui se chiffre à 71
pows: et hous sommes fiers de, cons-
dater que ce concours sera très inté-
‘ gessant.
si E--P. Dumont uous donna son
' rapport, comme délégué au Congrès
À Régional de l'A.C.JC.
' A'notre assemblée de mai, un co-
pité aväit été délégué pour entre-
t Noir la “Canadian Publistiers Lt& au |
sujet de deux Canadiens qui ont per-
| SÉCR | Ing emploi à cette Compagnie |"
Ù ue celle-ci se déclara ‘Open
Li mer Le rapport de ce comité, qui
aVait été remis à l'exécutif fut lu par
secrétaire, Ce rapport, après lon-
" &x, discussion, fut adopté tel que lu.
H. Lévêque, en charge du
‘ Rir de chant à notre messe du ler
Miminnche du mois, fait appel & tous
Cd ceux de nos membres qui ont de, la
( voix pour venir l'aider et grossir le
bre de chantres L'exécutif et
re aumônier secondent Ix demande
M Leévéque.
Û
: Une médecine inoffensive et sûre
« . l'enfant, troublé par les vers:
other Graves Worm Extermins |
tor”.
TAXE EAGLE
Tous les vo, assurés
Au de T et 5 passagers
léphone 202049
V'Unité Sanitaire de: St-Boniface.
Cette causerie fut des plus intéres-
santes pour tous, et nous espérons
| que les bons "conseils qu'il a bien vort-
lu nous dmner seront mis à profit.
Le Dr N.-A. Laurendeau, qui nous
«|'avait, dans.le cours de l'année der-
nière, donné une conférence sur ce
sujet, : remercia chaleureusement le |
Dr Roy au nom de tous.
; Le secrétaire annonce les gagnants
des prix de nptre concours de dames
pour le mois dernier. La. coupe J.-A:
Desjardins fut. gagnée, par M. Le
Gauvreau et la médaillé du Dr N.-
À. Laurendeau par M. E. Côté.
MM. F, Jodoin et Samson parurent
au programme récréatif’ :
MM. Dom. Monchiamp et J. Ré-
FFits
lier en général? qe
Les Tertiaires séculiers, est-il ati-
pulé dans le Droit Canon, sont ceux
qui dans le siècle, sous l'autorité
d'un Ordre, selon son esprit, s'effor-
cent e tendre à la chré-
tienne, d'une manière à la
l'Servites, :
Les stats “1506; -—des: Trinitai-
millard furent les heureux gagnants |res, 1751; --des Prémontrés, 1751;
des' prix de notre rafle mensuelle. | des Oblats de S. Benoît, 1871.
Sept membres absents perdirent leur |.
‘chance ce mois-ci.
Le SECRETAIRE. ;
EE EURE
Le programme de la fête na-
t'onale française
Le ‘comité d'organisation de la fé-
te nationale françaisé annonce le
programme bguivant: Je samedi 14
juillet, à 7 h. du soir, banguet à l’ho-
tel Marlborough; le dimanche 15, à
10 b. du matin, .grand'messe À la
chapelle du Collège; le ,80ir, vers 7
K. dan 1à ile du céliège, soirée
récréative et tombola.
Te ei —
PETITES N NOTES
Mie Mérie A. Bouchard, 254, rue
Notre-Dame, receyait: à un ‘‘shower”
de tasses et de sougoupes mercredi
dernier, en l'honneur de Mlle Emy
Roy. Les cadeaux furent présentés
‘Bar LE gentille petite Yvette Desau-
tels. |
Mme J. B. Vinette, de Montréal,
passe quelques jours en visite chez
Mme A. Bélanger, rue Desmeurons.
? L2 L1 e
Mme “A. Bélanger recevait le 19
juin en l'honneur de Mme J. B. Vi-
nette, de. Montréal.. Les invitées é-
taient Mmes Vinette, J.-B.. Poitras,
Arthur Cusson, Joseph Gauthier, A.
Mousseau, J. Sicotte, H. Savaria et
A. Bélanger." É
M. et Mme Charland Prud'homme
sont partis en automobile pour un
voyage de trois semaines à Buffalo,
Montréal et Québec.
CRE | :
Mme Henri Lacerte et sa fillette
Ghislaine partiront vendredi pour
Montréal, par la voie des Grands
Lacs, où ils visiteront M. et Mme
Antonio Labelle.
..
M. Marcel Gingras est parti pour
un voyage à Toronto.
ÿ LA 2
Mme Adniphe Séguin et sa fille,
Mile Germa.ne, de Montréal, sont en
visite chez le Dr et Mme Albert Sé-
guin, Norwood.
""
AE et Mme T. Bertrand, de Mont-
réal, ofl' passé. quelques jours chez
M. et Mme À. G. Pétrin, rte Eugénie.
Yharmack
Le
Frefondair
\ IL Origine des T.-O.
On ne peut donner ici l'historique
des différents Tiers-Orûres, Plusieurs
ont été fondés par les instituteurs
des Ordres auxquels ils se rattachent;
d'autres n'apparaissent dans l'His-
toire qu'après avoir subi des trans-
formations. Aussi, les dates données
ci-dessus n'indiquent pas toujours
leur origine première. Pour. citer
deux exemples, lés Oblats de Saint-
Norbert, ou des Prémontrés, d'abord
peu répandus, “précèdent l'année
1134; tandis que læ æ du Christ,
établie par Be Do pour la
défense des intérêts chrétienis, pe
rait déjà dans un documeh de
et modifie ses Règles Abel, sos sous
le Généralat de Munion de Zamora
cn 1285 (approuvée solennellement
en 1405). Mais ces deux institutions
si voisines du Tiers-Ordre, n'en a-
vaient pas d'abord le caractère; plus
tard seulement, elles le prirent, en
se vnnstituant en véritables Tiers-
Ordres. Leur existence ne détruit
donc pas la priorité de l'institut séra-
vhique, créé de toute pièce en .1221,
avec ses Règles et sa Mérarchie, et
approuvée de vive voix, en cette mê-
me année, par Honorius IIL.
Brillante célébration de la
Saint-Jean-Baptiste
* à Saint-Boniface
(Suite de 1a lère page)
Après les discours, le feu de la
Saint-Jean a pétillé joyeusement,
mettant 1, point final aux réjouissan-
ces de la soirée ‘
La Procession
La journée de dimanche a été par-
ticulièrement remarquable. Depuis
longtemps la manifestation de la So-
ciété Saint-Jean-Baptiste à l'occasion
de la fête nationale n'avait présenté
uL coup d'oeil aussi imposant.
A l'heure marquée pour le départ
de la procession, rue Saint-Jean-Bap-
tiste, les nombreuses sociétés qui de-
vaient y prendre part occupaient
leur place respective. Une organisa-
‘tion parfaite, qui avait”tout prévu, a
rendu tout cet agencement facile. On
remarquait surtout les . délégations
des Sociétés Saint-Jean-Baptiste des
autres paroi , avec leuré bannières
et leurs officiers.
Le char allégorique de la Société
Saiit-Jean-Baptiste de Saint-Bonifa-
ce transportait le petit Saint Jean,
personnifié par le petit Louis Martel,
escorté de quâtrd pages et de quatre
Éclaireurx, ‘pendant que d'autres
Nclaireurs suivaient le char & pied.
Le char des Fils Natifs du Canada,
original et artistique, consistäit dans
un tableau vivant représentant . La
Vérendrye et un missionnaire Jésuite
debout, avec deux Indiens couchés.
On y lisait les inscriptions suivantes:
Jacques | Cartier, 195%4; Trois-FRivié-
\rès, 1654; L'Ouest Canadien, 1784;
Société Saint-Jean-Baptiste, 1834;
A EE
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Ë ° vente de mi-été vérge on : |
|
ré |
|
“Dodson Bou Campann
à
ments de toutes sortes; il a bu jus-
qu'à la lie le calice du rifice, Quels
reproches pour les re que
noùs reproche notre conscience! L£
leçon à tirer de cette fête patronale,
c'est une ferme résolution à rester ||
unis plus que jamais dans l'amour
de Dieu et la fidélité à nos traditions
religieuses et nationales, gages de
succès dans la lutte contre les enne-
mis de nos âmes.
.… Après la cérémonie à la cathédrale,
la procession s'est reformée jusqu'a
la cour d'honneur de l'archevêché,
où les dignitaires des différentes s0-
ciétés ont présenté leurs hommages
à S. E. Mgr Béliveau.
Le pique-nique s'est continué avec
entrain dans l'après-midi.
———— A ————
Le déficit du Manitoba ré-
*, duit à 536,611
L'hon. E. A. McPherson, trésorier
provincial, a annoncé samedi que le
déficit de la province pour l'année
financière terminée le 50 avril était
de 536,611. :
Cette décläration a causé une sur:
prise même dans les cercles gouver-
nemestaux. Il y a sept mois, on avait
parlé d'un million et au mois de mars,
de $100,000. Le déficit de l'année pré-
cédente était de #1,944,564. On a
réussi à économiser plus d'un mullion
sur les crédits qui avaient été votés
et les revenus ont augmenté dans
les trois derniers mois. La
a encaissé près de $80,000 de plus
qu'il n'était prévu en paiement d'in-
tions nationales à fêter avec un éclat
spécial la fête nationale des Cana-
diens français. Il a remercié les pa-
roisses de l'extérieur pour la géné-
rosité qu'elles ont montrée en répon-
dant à cette.invitation. Restons tou-
jours unis de la sorte, a-t-il dit, nous
multiplierons nos forces et serons en
mesure de nous défendre d'une 4na-
nière plus efficace.
Le sermon ;
Le sermon de circonstance a été
donné par le R. P. Desautels, O MI,
qui a démontré avec une éloquence
persuasive que l'existence du peuple
canädien-français dépend de sa fidéli-
té à garder sa foi religieuse. L'Eglise
Nationale Française; le Cercle Ou-
ér; l'O.J2C. et Y'AC.J.C.; la Socié-
té belge; char allégorique des Fils
Natifs; les Fils Natifs; le Voyageur;
les paroisses de Letellier, St-Jean-
Baptiste, St-Norbert, St-Pierre, Ste-
Agathe, Lorette, Transcona, La Salle.
Toutes ces bannières ei ces lon-
gues files d'hommes marchant quatre
par quatre constituaient un spectacle
impressionnant. Lorsque la tête du
cortège arrivait à la cathédrale, 1a
fin ‘dépassait à peine l'hôtel de ville.
Dans la cour d'honneur de l'arche-
vêché, Son Excellence Mgr Béliveau,
se tenait entouré du clergé et de
nombreux enfants de choeur. Les of-
ficiers de la Société Saint-Jean-Bap-
tiste sont allés au-devant de lui et la
procession, maintenant. Au complet,
s'est dirigée vers la cathédrale.
300 ans le culte de saint Jean-Baptis-
te est en honneur au Canada. Depuis
cent ans on le reconnaît comme pa-
tron national. En 1909, Pie X l'a ins- |
titué protecteur et patron particulier
du peuple canadien-français.
Le bonheur, pour les peuples com-
me’ pour les individus, consiste dans
la puix et la tranquillité dans l'ordre.
Or il n'y a pas d'ordre sans religion
et celle-ci est de première nécessité.
Les Canadiens français, sans doute,
sont restés attachés à leurs tradi-
tions religieuses et nationales. Leurs
ancêtres qui ont colonisé le pays é-
taient des hommes de foi qui ont
venus, tonune On l'a dit, “planter
des croix” au Canada, et sous ce
, rapport, les clochers de la rivière
S. E. Mgr l'Archevèque était-assis- | Rouge font pendant aux clochers du
té par lé KR. P, Bélt 8.1., recteur | Saint-Laurent. Mais ne pourralent-
, | ils pas nous faire le reproche mérité
d'avoir laissé entamer nos tradi-
| Le petit Saint Jean a pris pince”
avec ses pages, sur un trône dressé
dans le choeur, face au trône archié-
piscopal Dans la nef, au premier
rang, M. Armand Pambrun, président
de la Société Saint-Jean-Baptiste, et
les deux vice-présidents, le major La-
voie et M Frénovault Toutes les
dans le corps de la cathédrale
&vaient été réservées pour les hom-
mes — et elles étaient remplies—ies
dames n'étant admises qu'aux gale-
ries.
que n'avait encore formulé Aucun
ce discours.
testé contre le bâillonnement de la
journal berlinois n'a soufflé mot de:
Le dodieite à d'assis
de : L FF | chétiét.
TE tête. 1 y Dee Ps ;
tes attréctions , habiiuelies: lo dévehfr de à beat :
ide chevaux, baseball, jeux diniuient poul shit
dicernées aux vainqueurs . du concurrents dé l'an prochain. Ain 2:
de balle aù camp la coupe =: . Ang Fa
qi est aïée l'année dernière ‘ ' me ds
de ms de Mgr Chotaie, sotis bide Crémierié frais no 1. #.O.B.
“# Tous les compatriotes de la région
vont cofdinlement igvitéa à venir pas-
17
TT gna fà füt éxé “sé .
pd pnué À ere ait nes-firiés: |mitte, tandis LE FREE ei àS
MS li Gran; F fañts téndit Mo-#: ni Lin bee sies fie Es 20
LE : ré goiré) lé Cüré
ie prevenir
. : Cihquaäntenaire de ln paroisse
y à cinquante ahs que fut publié
le décret d'érection de la paroisse. J CG soit. 4 4 -
la famille en déufl IL2 peinés de perdre ce guide au! Henri Bouchaätd athsi qué plusieuts
En vor sr ou again, s coeur st bon et généreux, qui a tant | néveux et niècés. Nos pâthies à
cette date inaperçue. 11 y eut séance
histotique, vendredi soir le 15; same-
| ei ï ] + J e à
jai
NiH
&f
LA
+5
k
fait pour leur Association durant son
tryp court séjour au milieu dé nous.
Nos prières et nos vocux accompa-
"3 DR Le
“ii
FF
155
E
tous les parents, <
è 0 =
È
ER RES |
si
LE
di, pique-nique, sur le terrain de l'e-|lieu fotte fete, chaipétre au proft| ent M. l'abbé Dubuc dans son vo: au S.à. | destinées: M. l'abbé Joubert, de
cale et messe solennelle dimanche le] de notre paroisse. _ Vous êtes (ous yage que nous lui. souhaitons des! Tous Ceux qüi 6nt'éu l'avantage }à 1909; M. Hogue, de 1909 à 1916:
17. ,
cordiäiement invités. fl ÿ aäüra des
saFlusieurs, prêtres assistaient. à la
plus heureux, de prendre pdrt;giu%) fêtes jubilaires PM. A Moreau, de 1916 4 1917; M.
amuseménts de (outes sôrtes, et le
GUAN de” la St-Jean-Baptiste à St-Pierre} Béliveau, de 1917 à 1920; M. Léon
de vendredi: Mgr le Vicaire | comité en chârgé se prépäré à nous | F + og6 sont revenus enchantés.1ls' ont pu}Roy, de 1920 à 1930, et le curé actuel,
ral, W. Den le R. P. J.]donnet, quelque chose de, trés, ntéres- LAURIER , cofistater le’ savoir-faire et“le dé-|labbé Gustave Couture. | &
rénà, #.J. fétteér du Collège me es ie æ vouefnent : des »paroïissiens de St-E Après la messe, Son Exeellence re-
*Boniface;.le-R. P. J. Magnan, O.| , Donc, n'oubliés pas les dates: le SV MEA NES à Pierré ‘qui oft sw célébrer. si” digne-
M1, provincial des Oblats, avec le
R. P Beaupré, O.ML; Messieurs les
ÇQurés À. Sabourin,. de St-Pierre; 3:
"Paillé, de St-Norbert; A. Laurin, de
St-Adolphe; L. Rivard, de l'Ile-de-
Chênes; les Pères Larose et Parent,
USSR. de Ste-Anne: M. l'abbé D.
MeDougall, de St-Georges.
Samedi, Son Exctlience Mgr. A.
. Béliveau, accompagné de M. l'abbé A.
Brunet, ainsi que de l'abbé M. Mi-
‘féault, curé de La Salle, voulut
bien nous honorer de sa visite.
7 Dimanche, la mésse : fut chantée
Par M. 'e Curé de St-Georges, læbbé
D. MeDougall, enfant de la paroisse.
30 juin et le ler juillet, sur le ter-
rain Lu 1
de la salle Mi
NoRBERT
première ,rue au sud
: Séance au Convent <
Dimanche soir, le 10 juin, notre
salle de réception ouvrait ses portes
sinon à une nombréüse assistance,
vu la pluie, du moins à une assistan-
ce d'élitesau nombre de laquelle nous
aviifis le gt 4
üütfé hôtré bôn
:
de
“à bétrae.
binville, P.D:, éufé dé ln
comptét
M l'abté Débosée, ét hôtié dévoué
Miles Simone Aybip; Albina Bonin,
Adeline et Alvine Fradette ét la pe-
tite éctié Gämidche ôtit sf hôus dis-
traire quelque temps par leur en-
- train et leur habileté, Mme Germaine
‘lAtibin # obtenu gros succès en nou#
chantant des romances d'autrefois.
%
Mile Alexing Boisvert. nous est re:
venue de l'hôpital de St-Bomiface;
ele aussi & dû passer sous le bis-
touri du chirurgien.
le à €
: Mari 127 juin, Alfred Robert et
Marie-Louise Doucete oht reçu le sa-
crement de mariage à l'autel de No-
merit nôtre fête matiomale en ce cen-
tième anniversatre ‘de la: fondation
de là Société St-Jean-Baptiste, Nos
chaleureuses félicitations à nos amtis
de St-Pierre’ pour le: grand «succès
obtenu. Ê we L, #4
Üné vihgläiné de représéntahts de
notre paroisse, prirent part au défilé
de la St-Jean Baptisle à Àt-Souitare
dimanche dernier; le drapeau du Sa-
cré-Coeur portant lé, nom de la pa-
toisse Ainsi que les noms de noë dif-
féreñtes préanisations les, précédait.
Îl'Yaisait bon de rencontrer un grou-
pe si nombreux de compatfiotes dont
‘Jde Raffy. Et après les louanges, le
vétit les ornements au trône et, don-
na la Bénédiction du. Saint-Sacre-
ment, durant Jaquelle la_ Maitrise
exécuta le Cor Jesu du Père Roÿ, S.
J,, le Panis Angelieus à 3 voix mix“
les de Cascialini et le Tantum Hrg9
Cantate. Domiho à 8 voix mittes de
Ÿ. d'Indy. :
A la porte de l'église, Mgr ren-
contra les fidèles, dit un bon mot à
chacun, les bénissant aimablement.'
Fête 4
Mardi avait lieu la fête champêtre
sur le terrain Dauphinais, Quâtre
équipes de balle-au-camp se disputè-
rent les prix: Sperling, Brunktid, Da-
cotah et Starbuck: Dacotah réempofta
5 AVT .… Île 1er et Brunkikd le 2e. H y eut aussi
M Henri Éruyète, de Cranbetry| joute de pale molle et Oak Biufr
Portage, Man, était de passage À remporte ja palme. … r«
Letellier lundi.» Kr etise Durant la journée, un ancien mis-
Miles Fernande et Gabrielle Bru-| jonnair, de Starbuck, le À. F. 3.
yète sont en voyage à Montréal, oùlnqe curé de St-Ciaude, qii venait
elles visitent leurs grands-parents. | je ja messe en 1898 dans une petite
M: Arthur Bonif,.de. Flin Flon, ;
était de 1e chapelle de. billots à Siarbuek, vint |
passage chez sa soeur rend visite
J: ©. Béis 14 déinainie. dérnièré. ref LP
: le, Euré.. i
re a Fe
Naissance Lé soft, fly étit'sédnée dtéfiätique |
+tre-Dame..des Victoires. Les parents
et amis ont assisté à la cérémonie.
Î y eut déjeuner chez le père de la
mariée, M, Henri Doucette, puis les
nouveaux époux sont allés au Lac
Ciair pour quelques jours. Nous leur
souhaitons. joieg et bonheur. 4
Mercredi 20 juin, Mgr lArcheve-
que de Winnipeg confirmait 52 de nos
enf.its. Ale messe, plus de 200
personnes se sont approthées dé Ia
Sainte-Table, Son Excellence féKcita
"M était accampagné par MM. le Curé
et le Vicæire comme diacre et sous-
‘diacré, M. le Cuüré donfa le sermon
de cirodnstänce, À 4 h. 30 de l'aptès-
“thidt avait lie ln bénédiction d'üne
Croix-souventt plantée à. l'éndfoit
consacré pur les prémiers actes de
‘Wie paroissiale. Après quelques cou-
plets \'uñ cantiqué approprié, Mgr
W. Jubinville, P.A., V.G., adressa une
touchante allocution à lx foule, puts
“bémit 14 érofx. Nous étions partictilié-
les coeurs .vibraient tous de ferté
M. le Vicaire, læ Révérende Mère natignäle en ce gränd. jour.
il.
Ste-Entliénhe, Süp. Provs des Srs
Gtises, été, Une soirée récréative et
Musicale, cémpüñée d'in prégram-
tie ärtiétiquément vatié de sayhètes,
corédiés, simusique vocale ét iñs-
trurténtale, ét dé gyinndstique, inté-
reésé au-delà d'uné héüre et démie
hotre très sympathique äuditoire.
Mgr fbifivillé, Me Cufé et M. l'ab-
bé Décosse eurent la bierfvétllaniée
d'etotager de leurs bonnes paroles
‘rement heureux de voit assister: à : les paroissiens de Notre-Dame des! Marje-Marguerite-Heymonde, . en- usicale dans if salle du village. |* À ;
cetts cétérionie un ancien, Mgr À. SDS coute dE id Victoires de ce bel acte de_fot. Que|fant de Paul Sdurefle et d'Âima D Day Candiémeurs fat pre- | Avetss # CW 39 38% #54 * 0% 38% gd
Cherrier, PA, Vicairé Générai de condaite [ée biens fait une visite : pastorale! Bouchard, hée le 15 baptisée le 17, senté avéc sü des. LA Bchols des Bi. QE 7, PES de? # 3. 36% 36%
PP. L Magnan, OML, provincial, ét | d'un prôjetyproposé dés le début de F diocèse parier avec autant de con- ‘Louis Dansereau, oncle et tante de ge du Petit Duc ét le song. Orge 3 CW. is 45% 4% 4475 46 44%
Lesnge, supérieur de li Maison St-|l'amhée pour encouteger ceux qui! “etion sur l'utilité de posséder un, l'enfant, dé ,.miéimé | qu'urié ité _piécette | 4 de, 43% 42%. 424%. 434 CES 43
“oseph d'Otterburne. pendant lé dix méts äuräient je" Journal, français et catholique!!| Pique-nique, . ,., grté: “Les tiois bonnettes_ver- aÈu pet à à ; à
: inscription suivante, placée au mieux mérité pour le catééhisme et} "Fous, dit-il, vous devez lire la “L4-| Le pique-nique parôissiäl de Letel-| 5 .
pied de la croix, rappelait les prin-}ig bonne conduité. Donc, 1e 19, alerté”: c'est un devoir, presque une|lier Æür4 let le #-fuillét, 4h parc CRE curé Bastien, de St-Eustache,
Ctpaux faits: deux heures, M. le Cüré, éccompa- abligatinn, non seulement pour en-|Comeauit, prés du village. Il y aur& nous honérait sa, tésen ce. +
” : ia Büé de M. le Viéairé, faisant fève courager cette belle oeuvre, mais en-|un Pivgratum, dc évursés, parties dc] je que M de curé Dogue, d'El, ñ
= s'étébtit la péerière faite à ses multiples oceupations se ren-|°°7e Pour vous instruire à tous les balte-molle das l'aprés-midi, dis- [je curé Héllavance, de ‘Tr et
7 dit au Couvent pour présider à ja| Points de vue. On juge une paroisse, | cours et chants dafs la sotrée. le KR P. Paul Dussauit, OI, du
m protlamation des notes et courotiner | "Be famille par s0n journal” Nous Säcré-Coeuf de Wiñnipég.
Nos anis des pafoisses voisines
maison ads chaque grade les élèves e-|°spérons vivement que Mgr sera }sont cordialement invités. D de
dE. Ar he taient arrivées premières. pr plat ge reg aragasanncnn par apres Aurenme Mércredi je, 20 juib, S. E. Mgr
dé la pééolasé de Lorette. M. lé Curé nous eut donné ses per-| 16 fetonk Môles à leur promesse. liant, Eutlide Buitéau, Wittrid et Ca-| yelle, PSS. archevêque cosdjuteur
k le pété de, diibi ensmentlintes 04 eee Met Pet ue étaient se Dredbé ont été choisis voi | de face, prédiaait is clôture
prône son précieux concours parrain et marraine confirmants.} mie délégués au rés, Céniéral del des fêtes juriiaires
l'an prochain, il nous quitta en L: B. P, Ka’mès et les Pères Mau- l'Assoctätion d'Education qui à La grand'messe d'action de grâce
ler présidér. à semblable élection DE et Guy de Bretagne, OMI, 6-|lieu à St-Boniface. fut éhahtée pat le étré Œ'if y à 25
l'Académie Ritchot. La dévouée Mme M, l'abbé H. Hogue, d'Eté. Mr
Hotde, principale, et ses collabora- Ë assisté au-trône de M. le Cure
téuré profitérent de celte occasion ‘ Épérétet là moitis dede que Câton, de fannystellé, et dé M. lab-
pour faire une chaleureuse récéptiôn | R { + né de: - Boulet, .de St-Bôfifface. à
à M. lé Curé et offrir leufs voeux et | W} FOIS si TA TPS le Curé Bellavañce et le À. P.|
leurs remépeiements à M. le Vicairé, (h * Fe % À z Desjardins assistaient au éboëur,
Furet élüs cominé le “Rolf” ét la ï ail D Lt È tandis que le RP. Dust, OL.
rhéine” dañs hos deux écoles, ceux | À | ray entaire : ET YEIE à l'orgue. 5
qui conservérent le plüs haut pour- |}! | .
|
Ne vous laissez
À ' + pis funuiéter par ls Pour cu lo Csét du travail. ge''de St-Bomiface, done le sermon
Roi: M. Aa Lamoureux. Reine Nous ferons un travail r à des prix, défiant dé circonstance, après fes paroles de
Mlle Antoinette Guay | 1 toute bienvenue de M. le Curé de Starbuck
H
tés ffédes, dont les noms suivent, du Maitre dix fondateurs ‘dé cette
our toÿdle: : “Nétais étranger et vous
Lord, Heñri Tiottier, m'avez rééuéill, en mélévant un
: + - - J'étais prisonnier et _vous ÊrE
lÿpe Lord, Brhdo Corniiér, Denis | visitant la Sainte
bert Leinfre, Jeañ-Paul Lémire, Mar. , EL votre autel
Monchämp. Miles Alice Carrière. ?éntere oméet . m'avez, revêtu, —
Vets, Yronné Ruél, Berthe ÉLIRE TE ju” dont mon prêtre
Yvonne en bédbin por l'exefcice de mon?
PS li DÉFOS E
| if
:
\7
|
+
à)
HE
.
qe
L
38
qui
jl
NE
0 MATILE
ns da tout gen-
feunes reproducteurs Hoïstein, pure
face, venant de forte laitière. S'a-
dresser à la ferme du Collège Saint-
Boniface. 7-8
a ———
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d'huile à vendre ou À échanger pour
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re .au numéro
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parents, M, le nndaereera:-re
gnst.
24m —
Le croiseur-école ‘'esané
d'Arc’' à _à Montréal
MONTREAL -— Le croiseur-école
“Jeanne d'Arc", portant 634 officiers
et marins, dont ‘154 enseignes de
vaisseau sortis de l'Ecole navale de
Montréal, amarré au quai Laurier.
C'est le plus gros navire de guerre
français qui ait jamais remonté le
Saint-Laurent.
Le “Jeanne d'Arc", sert unique-
ment à l'entrainement des jeunes of-
ficiers dé la marine qui doivent pen-
dant neuf mois y suivre des cours
grades, Il jauge 6,600 tonneaux bruts
t ses turbines ont une puissance dé
32,500 chevaux-vapeur. 11 est com-
mandé par le capitaine dé valésemnt
Yves Donval.
De nombreuses fêtes et réceptions
ont eu lieu en l'honneur dés visiteurs
À français.
En partant de Montréal, le croi-
seur n-descendu le fleuve pour se
reñdre à Saint-Pierre-et-Miquelon et
de là à Quiberon, France, pour re-
venir ensuite À Brest,*les neuf: mois
‘d'entrainement à son bord étant é-
Ë coulés.
2 M —
La traduction du livre
d'Hitler est, interdite en
France
PARIS. — Un tribunal de com-
merce a donné gain de cause aux
éditeurs allemands du livre du chan-
celler Hitler, Mein Kampf (Mon
combat), qui poursuivaient des édi-
teurs français pour avoir publié sans
l'autorisation de l'auteur une ‘tra-
duction française de ce livre. En
vertu du jugement, la vente de cette
traduction se trouve interdite.
Les éditeurs français ont dit que |
Mein Kampf étant un exposé de la
doctrine, naziste ne constituait pas
une oeuvre littéraire et qu'il tom-
bait par conséquent dans le domai-
ne public. Ils ajoutaient que de plus
ce Hvre était d'une importance ca-
pitale pour la nation.
Les procureurs des éditeurs able-
mands ont simplement invoqué la
loi relative à la traduction et #
l'adaptation des oeuvres littéraires
étrangères
Len éditeurs allemands récla:
malent des mages-lñtérêts : À
raison de 1,000 Tranes l'exemplai:
ré. Mails le tribunal ne leur a ‘ac:
cordé qu'un frane l'exermplaire. 1
a- ajouté que toutefois ils au-
ralent droit à 101 francs pour tout
|'ensmptaire qui sérait vendu désor-
mais.
Biest, à passé plusieurs jours A|-+
de pratique avant d'obtenir leurs
4]
Ï
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Tandis que nous sommes dans les
souches, regardez, fixé à l'écofce, ce
gros champignon ligneux, qui, dans
lés contes de fées, sért de table à
des lutins assis sur des pâqueret-
tes. . . Déchiquetez-en un; vous y
découvrirez toute une armée de pe-
tits animaux, couleur de rouille, ra-
boteux comme des morceaux de bois
pourri (c'est À s'y méprendre), les
uhs empanachés de deux grossés cor-
nes dures, de vrais diablotiñis qui
font les morts quand vous les tou-
chez. Ne vous laissez pas tromper,
mais embouteillez-les vite. Ah! les
petits sorciers, ils se démèneront bien
une fois pris à étouffer dans votre
fioie à poison.
Certains insectes se posent sur le
tronc des grands arbres, où il nos
est facile de les confondre avec 1a
couieur de l'écorce. Sur le hêtre, par
exemple, se rencontre un genre de
gros “Oureulionides” grisâtré, l'Ithy-
cère de New-York, Soyez vifs, car au
même moment où vous êtes pour le
saisir, il se laisse choir dans les feuil-
les sèches, et lA, esshyez de le trou-
ver!
Ne manquez pas d'explorer lé voi-
sinage des clos de bois et des scie-
ries: l'endroit est propice.
Les insectes herbicoles et fioricoles
Les insectes qui vivent sur les her-
bes. et les fleurs se chassent au filet.
ll ne s'agit pas de promener pares-
sexsement vôtre sac çà et là, comme
si ce n'était pas de votre affaire,
mais feuchez énergiquement , plan-
tes et buissons. On peut en capturer
un grand nombre avec ses doigts,
principalement sur les fleurs. Rap-
pelons-nous toujours qu'un insecte
échappé par terre est à demi-perdu
. donc “slow but sure”, comme di-
sent les Anglais. |
Trouvez ün vieux parapluie hors
de service. S'il y a moyen de l'ou-
vilr, passez-le sous les branches des
buissons ou des arbrisseaux que vous
frappez avec un bâton: lees insectes
qui s'y reposent seront précipités au
fond. de votre engin où ils deviennent
une proie facile.
Les papillons, les libehules, la plu-
part des hyménoptères et des diptè-+
res se chassent tous au filet. Voici,
bupposons, un brillant papillon: d'un
ler ou de chavirer.
coup rapide vous fes. roles
le sac du filet sur le bord. du cercle
dé manière à couper toute sortie à
l'insecte. Pincéë le papillon par dehors
du. filet, puis allez le chercher par de-
dans. Ah! je vous vois. Ne le saisis-
sez pas par l'aile” conime cela! Vous
allez le rende Mais quoi!
malheureux, vous | \l'avez échappé...!
Hh! Ha! Ha! je comprends, vous l'a-
vez tenu par les pattes!, . , Profitez
dé’ l'expériericé; ‘une fois vous
saurez mieux vous rendre maître de
votre capture. è
Les insectes nocturnes
La plupar: des insectes que l'où
rencontre durant le jour.sous les
pierres, dans les souches, “les étangs,
efc. . aiment, au "s0tr d'une chau-
de journée d'été, à prétidre Ta fraiche |
en se promenant dans:-les airs. Com-
ment les attraper! Un moyen bien
simple, et surtout, pas forçant: on
s'allonge et on rêve... .‘Als aupara-
vant, il fut tendre un piège: Vous sa-
vez pour l'avoir ‘déjà ‘constaté, que
la lumière attire les animaux; et sur-
tout les insectes, Donc, je décris mon
IL-Ce n'est pas compliqué: un
eñtonnoir, le plus-large possible, com-
miuniquant par le fond à une boite
œu:une bouteille au moyen d'un tu-
yau d'environ 1 pouce et demi. Au-
RAR ee mes rie
r de 4 cx: où pour rames. En ’:
Bateau de tanili® vhr: recouvert en canevas. Il est équi-
péavec-chambfes à air Sponson qui l'empêchent de cou-
Adapté pour moteur ou rames.
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dessus, suspendez une lumière, une
lanterne. . . (pas magique. . .), le
tout supporté par un trépied. Choi-
sissez une soirée chaude, allumez vo-
tre fanal aussitôt que l'obscurité des-
cend sur la campagne: les insectes
s'élancerotit bientôt sur la lumière,
et, perdant l'équilibre en: s'y frap-
pañt, dégringoleront dans la cave,
sans pouvoir s'en échappér.
Désirez-vous recueillir des papil:
lons nocturnes?. . . Ave de la mé-
lasse, délayée dans un peu d'eau, ba-
digeonnez le bout des piquets de clô-
-| ture, ou le tronc des arbres dans un
bois. Seulement il faut surveiller son
affaire, et repasser de temps en
temps au coùrs de la nuit pour s'em-
Parer des gourmands qui, tout à leur
‘festin, se laisseront saisir sans moe
tance.
Voilà autant de moyens bien sim
ples qu'un amateur d'insectes ne doit
pas ignorer pour chasser âvec fruit,
et pour que “la péine ne gôte pas le
plaisir”.
Allons, nos petits amis les chas-
seurs. . . d'insectes, bonne chance, et
au revoir.
FR. EUCHARISTE, CSC.
(Le Devoir)
“Safety-first Ponson”
- vas. Avec deux pagaies. | ET RES MATE
Moteur “Viking” hors-bord
‘Adaptez ce moteur de confiance à 4 e.y.. à 1 arrière de votre bateau et, enr “route
pour une excursion de pêche ou une promenade rafraichissante . la chaleur
Fa du jour.
Attention à son sois: :39 Fees ssélesnt. Mais il a suffisamment de foree pour
conduire un bateau ordinaire à üne bonne F&
juipé avec car-
. pot d'échappement, système de réfrigéra-
— équipé : avec chambres à se,
$115.00
16 pieds de longueur, recouvert en cane-
D
poids moyen
ne coule pas,
pour tous les
départements
La bonne du ‘fentiste (elle pousse
la porte du cabinet, et, à mi-voix)—
Ce monsieur est encore là et il refu-
se d'entrer. C'est le quatrièmé mer-
credi qu'il vient et évite de vous voir
Le deñtiste—Nervosité excessive.
C'est connu. Je vais y aller,
Le rflient (après avoir écouté le
discours persuasif du dentiste.)—
Excusez-moi. Il y & erreur. Je ne
viens pas ici bour me faire arracher
une dent, mais pour lire le-passion®
nant feuilleton policier qui parait, 1e
mercredi, . dans ce périodique que
vous recevez... ‘
Logique
— Vous connaissez Machin!
pensez-vous de cet homme?
— C'est un bon à rien. :
— C'est étonnant! Pourtant jé me
are rene dv Be a à à 928$
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